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il y a 8 ans
Une semaine en camion
Trop envie de me faire baiser ce soir. Je suis allé au parking du Bordelot. Pratique ce parking, entre deux accès à l'autoroute. En plus, il y a toujours du monde. Et souvent il y a des routiers, des mâles qui ont besoin de se vider les couilles. Avant toute chose, laissez-moi me présenter.
Je m'appelle Marc. J'ai 23 ans. Je mesure 1.70 m pour 70 kg, plutôt bien foutu, une petite gueule d'ange ou de démon comme vous voulez. Du plus loin que je me souvienne, j'ai toujours été attiré par les hommes. Je vous raconterai plus tard mes premières aventures sexuelles. Je suis ce que l'on peut appeler vulgairement une salope. Mon trip, c'est d'en prendre plein la gueule et plein le cul. Et pour ça j'aime bien les lieux glauques et sombres.
Ce soir, sur le parking, il fait doux. Je porte juste un short et un tee-shirt. J'ai garé ma voiture dans un coin tranquille et je pars en chasse. Je commence à me balader dans le secteur des camions, c'est toujours ma première visite. Je fais mouche à chaque fois et cette fois ne fait pas exception. Je passe entre deux bahuts. Je remonte de l'arrière vers l'avant. Arrivé à hauteur de la cabine, la porte du coté passager du camion s'ouvre et une voix grave m'ordonne de monter. Je ne cherche pas à comprendre, je grimpe. Je ferme la porte derrière moi. Devant moi, un mec balèze avec un peu de ventre, il porte un tee-shirt et un slip manifestement bien rempli. Il me demande si je suce. Bien sur que je suce et j'avale aussi.
Aussitôt, il me fait signe de me mettre au travail en sortant sa bite à moitié bandée. J'engouffre son membre et commence à le pomper. Il se laisse faire avec plaisir en poussant des grognements. J'agace son gland avec ma langue. Sa bite n'est pas très longue mais elle est assez large. Il me dit qu'il aimerait bien me mettre mais il n'a pas de capote. Ca je m'en fous je lui réponds s'il veut me défoncer je suis ok. Il me fait mettre à plat ventre sur la couchette, positionne son gland sur mon trou et s'enfonce d'un coup sec. Putain le salaud, il m'a ouvert grave. Je serre les dents mais je gémis sous le coup. Il commence à me pistonner, la vache, il me traite comme un trou exactement ce que j'aime. Les insultes commencent à fuser. Bâtard, tapette, enculé, vide couilles. Putain le pied. Il bourrine comme un malade, il me prévient qu'il va m'engrosser. Je le sens se caler au fond de mon cul et je sens les pulsations de sa bite et les jets de foutre qu'il lâche en grognant.
Il se retire et me demande de nettoyer sa bite. Je me remets à genou devant lui et recommence à le sucer. Il attr a p e sa CB et lance sur les ondes :
- Salut les mecs, juste une info pour vous signaler que sur le parking du Bordelot, il y a un OM salope que se fait défoncer et qui pompe super bien. Grâce à lui je vais passer une bonne nuit.
La réponse ne se fait pas attendre :
-
Elle est à péage ta salope ?
-
Non, elle est gratos mais comme faut la nourrir elle avale.
-
Cool, dis lui de se positionner au fond du parking à l'aire de pique-nique, elle va avoir à manger.
Le mec me regarde et me dit :
-
T'as entendu ?
-
Oui Monsieur, merci.
-
Tu sais où c'est ?
-
Oui, j'y vais de suite.
-
Laisse-moi ton tel que je puisse te faire signe quand je repasse.
-
C'est le 06 ….
-
Parfait casses-toi, ils vont t'attendre sinon.
Je sors du camion et me dirige vers l'aire de pique-nique. J'ai l'impression que celui qui va se faire niquer c'est moi. Putain, je suis excité comme une pucelle devant son premier chibre. Je coupe à travers le bosquet pour gagner quelques mètres quand j'entends une vois m'interpeler :
- C'est toi la salope affamée ?
Je me retourne et voit une espèce de mastodonte dans l'ombre.
-
Oui, monsieur …
-
Cool, viens ici, j'ai les couilles pleines …
Je m'approche de lui. La vache, c'est un géant. Il pose sa main sur mon épaule. Je n'ai pas le choix, je me mets à genou.
- Sors le matos salope !
Je m'exécute. Ouf ! Bonjour le morceau ! J'ai du mal à ouvrir assez la bouche pour le pomper. Putain que c'est bon. Il me traite comme une pute. Il me tient la tête et me ramone la gueule. J'en bave tellement c'est bon.
- Tu te fais tirer aussi ?
Je réponds par un gémissement et un hochement de tête. Je le vois alors faire signe à un autre mec.
- Lèves ton cul.
Un mec derrière moi arrache littéralement mon short et me perfore la chatte. Heureusement que je viens de me faire troncher et que je suis encore lubrifié par le foutre du routier parce que, putain je dérouille. Je ne peux m'empêcher de gueuler.
- Ferme la salope
Il me ramone comme un malade. Je prends mon pied comme jamais avant. Je suis enfin un trou. Je suis embroché par les deux bouts. Mon enculeur est pressé mais celui que je suce prend son temps. Je sens le mecs me remplir le cul, il décule et est aussitôt remplacé par un autre. Le géant que je suce, a manifestement pris les choses en main. Il a l’intention de filer ma chatte pendant que je le suce. Putain c’est tellement bon que je commence à me branler. Erreur, mon nouveau mac me colle une baffe :
- Ne touche pas à ta bite !
Pour bien me faire comprendre qui commande, il enfonce son dard au fond de ma gorge et le maintient jusqu’à ce que j’étouffe. J’ai compris, j’obéis et en plus, bordel, j’aime ça.
Au total, c’est quatre mâles qui m’ont inséminé. Mon mac se retire de ma gueule et me demande de le suivre. Il se dirige vers un bahut. Il ouvre la porte et me fait monter à sa suite. Il termine de me dessaper et m’allonge sur la couchette, il me menotte et accroche les menottes au plafond de la cabine. Ensuite, il me fait mettre les jambes en l’air et accroche aussi mes chevilles au plafond : je suis à sa merci.
A la faible lueur de la cabine, je le vois. C’est un gorille, tant par la masse que par la pilosité, une bête. Il commence à me branler. Je suis tellement excité que je décharge en moins de 30 secondes.
- Bon ! A moi de jouir maintenant.
En disant cela, il approche son chibre de mon anus. Non, pas ça ! Je ne supporte pas de me faire mettre quand j’ai joui. Je commence à gueuler, mais il a prévu le coup et je me retrouve avec un vieux slip puant dans la gueule. Et la perforation commence. Putain, je dérouille ! Il prend son temps. J’ai l’impression d’être ouvert en deux. Je chiale de douleur et de rage.
Et soudain, un flash, je me mets à gémir comme une femelle. Putain je jouis du cul. Il enlève le slip de ma bouche. Je suis sa femelle et il me baise. Et je le sens jouir en moi.
Le mec me détache et me dit :
-
Putain, ça, c'est un bon plan. T'as l'air d'avoir pris ton pied !
-
Oh que oui ! pourtant j'ai horreur de me faire défoncer quand j'ai joui.
-
Je te garderai volontiers avec moi pendant ma semaine.
-
Ca me plairait bien ça …
-
Tu pourrais ?
-
Cette semaine oui, j'ai pas de boulot en ce moment.
-
On part demain matin, après ma pause et je te redépose samedi fin de journée. Entre les deux, t'es ma salope et ma pute.
-
Cool ! Mais, il faut que je ramène ma bagnole chez moi.
-
Tu habites où ?
-
Pas loin de l'autoroute, mais trop loin pour le faire à pied.
-
Je peux garer le bahut pas loin de chez toi ?
-
Oui juste à coté.
-
Parfait, je te suis avec le bahut, on passe la nuit chez toi et on décarre demain matin.
-
Super. Je pars devant.
Je quitte le bahut. Je n'ai pas remis mon short, de toute façon il est en lambeaux. Je me dépêche de rejoindre ma caisse et je me dirige vers la sortie du parking. Le camion y est déjà en "warning". Je passe devant, il m'emboite le pas. Je surveille en permanence dans mon rétro qu'il est derrière moi. Putain, je suis grave excité. C'est un gros fantasme qui se réalise. Ca y est, le péage est la. Il me suit toujours, plus que cinq kilomètres et nous serons chez moi.
Je gare la bagnole. Je vois le bahut qui s'est arrêté un peu plus loin. Le coin est tranquille. Le mec descend, il porte juste un tee-shirt et un short. Je me dirige vers mon appartement, il me suit.
A peine arrivée à l'intérieur, il me plaque contre le mur et me roule une énorme pelle. Je le serre dans mes bras. J'ai encore envie de lui.
-
On peut prendre une douche ?, demande-t-il.
-
Oui, suis-moi.
Nous arrivons dans la salle de bain. Il vire ses fringues. C'est la première fois que je le vois à poil en pleine lumière. Je crois que je suis amoureux. Je n'avais jamais osé espérer avoir un mec comme ça chez moi. Il monte dans la douche, il me regarde et me demande ce que j'attends pour le rejoindre. Je ne me fais pas prier. Il commence à faire couler l'eau, nous mouille tous les deux abondamment et me masse avec le gel douche. J'adore ça, jamais je ne suis laissé faire comme ça par un homme. Il me tend le gel douche et me demande de lui rendre la pareille. Evidemment, je m'exécute. Je peux enfin caresser ce corps superbe, en découvrir les moindres courbes et replis. Il nous rince puis coupe l'eau. Nous sortons, il attr a p e ma serviette et me frictionne, avant de se sécher à son tour.
- Viens, on va dormir un peu, demain nous avons de la route.
Je me dirige vers la chambre. Il s'arrête à coté de son sac et en sors un objet que je ne vois pas. Il s'assied sur le lit et me fait venir vers lui.
-
Je ne veux pas que tu te branles, alors je vais t'installer cette cage.
-
Non, je ne suis pas d'accord.
-
Chut, je sais ce qui est bon pour toi et tu sais que tu dois m'obéir.
C'est dingue, je le laisse faire. Ok, je suis une salope mais jamais aucun mec, n'a eu une telle emprise sur moi. Pour la première fois de ma vie, je me retrouve avec la bite en cage, drôle de sensation.
-
Bien maintenant dodo ! Règle ton réveil pour 6 heures demain matin.
-
Ok ! Au fait, c'est quoi ton prénom ? Moi c'est Marc.
-
Moi c'est Franck. Bonne nuit gamin !
Il est là, à coté de moi, et il vient de s'endormir comme une masse. Et moi, je suis en manque. Bordel, j'ai le mec de mes rêves qui dort à coté de moi et je n'ose pas le toucher. Je commence à fantasmer sur cette semaine en camion. Et pendant que Morphée m'attire à lui, j'imagine déjà que je vais prendre cher ….
Le réveil vient de sonner. J'ai les idées un peu brumeuses encore. Machinalement, je touche ma bite et ma main rencontre la cage. Les souvenirs de la veille me reviennent. Je me retourne, Franck est déjà levé, j'entends du bruit dans la salle de bain. Je m'arrache du lit et ouvre les volets. Il fait beau. J'avoue être un peu hésitant quant à partir avec Franck. Je me dirige vers la salle de bain et frappe à la porte.
-
Entre !
-
Bonjour Franck.
-
Bonjour gamin, comment vas-tu ce matin ?
-
Il me dit ça avec un sourire qui me fait craquer. Je sais que je vais partir avec lui.
-
Tu supportes bien ta cage ?
-
C'est un peu bizarre, mais oui je vais m'y faire.
-
C'est bien parce que je ne compte pas te l'enlever de suite…
-
Ca va être dur …
-
Tu vas nous faire un café ? Il ne faut pas qu'on traine.
-
Oui j'y vais.
Je l'abandonne dans la salle de bain. Je suis chez moi à poil en train de faire un café pour un mec qui m'a mis en cage de chasteté. Je deviens dingue, ce n'est pas possible. Rapidement, Franck me rejoint, nous prenons un petit-déjeuner rapide et je me précipite sous la douche. Quand, je rentre dans la piaule, Franck est déjà habillé et il me presse. Il me demande de prendre quelques fringues d'été : shorts et tee-shirt, en m'expliquant que je vais passer plus de temps à poil qu'habillé. Je triquerais comme un âne, s'il n'y avait pas cette maudite cage. Je fous quelques fringues dans un sac, j'attr a p e mes papiers d'identités et après avoir fermé le gaz, les fenêtres et la porte. J'emboite le pas à Franck en direction de son camion.
Arrivés à bord, Franck attr a p e mon sac et le met dans un filet au dessus de la couchette, puis me demande mes papiers et mon portable qu'il enferme dans un petit coffre sous son siège. Devant mon regard interrogateur, il m'explique qu'ainsi nous savons exactement où ils sont car une cabine c'est grand. Il me demande ensuite d'attacher ma ceinture et le camion s'ébranle. Nous roulons en silence jusqu'à la barrière de péage. Je suis impressionné, je n'ai jamais vu la route d'aussi haut. Je m'aperçois que nous voyons absolument tout ce qui se passe dans les voitures.
Nous roulons maintenant à une vitesse de croisière de 90 kilomètres par heure. Franck m'explique que nous ferons une pause dans deux heures environ. Il engage la conversation en me demandant :
-
Bien dis moi, peux tu te présenter un peu ?
-
Que veux-tu savoir ?
-
Quel âge as-tu ?
-
23 ans
-
Ca fait longtemps que tu te fais baiser ?
-
Depuis l'âge de 12 ans.
-
Eh bien, tu es précoce dis donc. Et qui t'as dépucelé ?
-
Le copain de ma mère.
-
Ce n'est pas ton père.
-
Non, je ne connais pas mon père.
-
Il t'a v i o l é ?
-
Plus ou moins …
-
C'est oui ou c'est non, v i o l er une petit peu ça veut pas dire grand-chose …
-
Disons qu'au début je ne voulais pas …
-
Mais tu as vite entendu raison.
-
Oui, c'est ça.
-
Il te baisait souvent ?
-
A chaque fois que nous étions seuls.
-
Bien monté ?
-
Pour un gamin de 12 ans, tous les mecs sont bien montes.
-
C'est vrai.
-
En tout cas c'est lui qui m'a appris à aimer la bite et le jus.
-
Un bon prof donc, puisque tu continues. Je vais t'expliquer ce que j'attends de toi. A partir d'aujourd'hui tu es ma femelle, donc dès que j'ai besoin de me vider les couilles, tu réponds "PRESENT". Ton cul et ta gueule sont à moi et je les prête à qui bon me semble. Tu garderas ta cage toute la semaine. Si je ne suis pas satisfait, je t'attache sur la couchette avec un vibro et un bâillon. Je n'ai pas l'intention de te faire de mal ou de laisser quiconque t'en faire mais je compte être obéi. Ai-je été assez clair ?
-
Oui Franck.
-
En privé tu peux m'appeler Franck, mais en public c'est Chef ou Mac. Compris ?
-
Oui Chef.
-
Bien, tu comprends vite. Vas voir dans la couchette, sous l'oreiller tu trouveras un coffret, ramène-le !
Je me précipite vers la couchette. Et brutalement je sens une baffe v i o l ente sur mes fesses. Surpris, je me retourne en criant "aïe". Frank me regarde et me dit :
-
Tu enlèves tes chaussures pour aller sur la couchette.
-
Oui Chef.
Immédiatement, j'obtempère. Je trouve facilement le fameux coffret que je ramène dans la cabine. Franck me demande de l'ouvrir. A l'intérieur, se trouve un plug de taille raisonnable, ainsi qu'un tube de gel. Je sais très exactement ce que j'ai à faire. Je vire mon short. Assis sur mon siège, je lève les jambes pour les poser sur le tableau de bord. J'enduis le plug de gel et me masse mon petit trou avec et très doucement je fais pénétrer l'objet en gémissant juste un peu. L'opération terminée, je remets mon short et regarde Franck qui me dit :
- Tu es incroyable. Je suis heureux de t'avoir rencontré. Je crois qu'on va passer une très bonne semaine.
Nous sommes toujours en train de discuter quand Franck me prévient que nous allons nous arrêter : la pause obligatoire toutes les deux heures.
-
Tu as envie de pisser ? demande Franck.
-
Oui assez.
-
Ok, on va y aller ensemble.
On s'arrête sur une aire de repos sans station essence. Le camion n'est pas garé très loin des sanitaires. Nous descendons ensemble. Le soleil brille. Autour de nous, il y a juste deux autres bahuts dont les rideaux sont tirés. Franck m'explique que certains routiers roulent la nuit et se reposent le matin pour aller ensuite livrer dans l'après-midi et qu'il faut respecter scrupuleusement les temps de conduite et de repos faute de quoi les flics deviennent très chiants.
Nous arrivons aux toilettes. Il me fait entrer dans les toilettes pour handicapés. Une fois la porte fermée, il me demande de me mettre à poil. Evidemment j'obtempère. J'ai vraiment envie de bander mais la cage m'en empêche.
-
Assieds-toi pour pisser sinon tu vas en foutre partout avec la cage.
-
Oui chef.
Franck sort son portable de sa poche et me prend en photo à poil en train de pisser. La honte ressentie, est effacée par l'excitation. Il s'approche de moi, sort sa bite et le la donne à sucer. Elle est toujours aussi bonne. Je la sens grossir dans ma bouche. Il commence à me limer la gueule, m'obligeant à le prendre en fond de gorge. J'ai l'impression que je vais m'évanouir à chaque fois mais mon Chef maîtrise totalement la situation. Il me demande de bien lubrifier son membre car il compte m'embrocher direct. J'en frémis d'avance, à la fois d'envie et de crainte, il est quand même monté comme un âne.
Il se retire de ma bouche et me fait pencher sur les chiottes, la position est franchement humiliante. Mais je comprends mon rôle et je l'accepte. Je le sens jouer avec mes couilles et le plug. Il le retire enfin, positionne son gland sur mon trou bien ouvert et me défonce d'un coup sec. Je ne peux pas m'empêcher de gueuler. Franck me bâillonne avec sa main et me murmure à l'oreille :
-
Ta gueule salope !
-
Oui Chef.
-
T'es là pour encaisser pas pour couiner.
-
Oui Chef.
Et de fait, j'encaisse. Les coups de boutoirs qu'il m'administre me font vaciller à chaque fois. Le massage de la prostate auquel j'ai droit est particulièrement puissant et efficace puisque le sperme s'écoule de mon méat sans même que je bande. Je crois que je ne me suis jamais senti aussi chienne.
-
Je vais t'inséminer salope !
-
Merci Chef.
Je me campe bien sur mes jambes et me tiens aux chiottes. Franck accélère son limage avant de m'envoyer sa purée au fond du cul. Il se retire et donne sa bite à nettoyer, ce que je fais volontiers. Franck me tend le plug et le gel.
-
Pense à prendre le gel la prochaine fois, sinon tu te l'enfileras à sec. Laves-toi et rejoins-moi au camion.
-
Oui Chef.
Je commence à me rincer le cul et la bite. J'entends la porte se refermer. C'est alors que je remarque que mes fringues ne sont plus là. La vache, je vais être obligé de sortir et d'aller au camion à poil et en plein jour en plus. Putain, mais ça m'excite. Je termine ma toilette sommaire. Une fois le plug remis en place, j'entrouvre la porte et jette un coup d'œil à l'extérieur. Ne voyant personne, je me risque à l'extérieur et cours aussi vite que possible vers le camion. Croyez-moi si vous voulez, mais courir avec un plug ce n'est pas simple. Je vois dans le camion Franck qui me regarde avec le sourire. Je grimpe dans le camion essoufflé mais souriant.
-
Bien joué salope.
-
Tu aurais pu me prévenir !
-
J'aurais pu aussi te laisser là à poil !
-
Oui Chef, merci Chef.
-
C'est mieux.
La CB crache alors un message :
-
Le Renault rouge, t'es la dessus ?
-
Oui la station !
-
Monte d'un kilo !
-
Franck manipule un bouton de la CB et dit au micro :
-
Ok, je suis là.
-
Elle est à toi la salope qui vient de sortir des chiottes.
-
Affirmatif.
-
Tu la prêtes ?
-
Bien sur, t'as envie de quoi ?
-
De lui casser le cul, j'ai les couilles pleines.
-
Pas de soucis.
-
Ok tu me l'envoies dans les chiottes pour handicapés ?
-
Ok de suite.
Mon chef se tourne alors vers moi :
-
Je crois qu'il faut que tu y retournes.
-
Je peux mettre un short, s'il te plait, chef ?
Franck jette un coup d'œil aux alentours et décide que non. Je sais que je n'ai pas à discuter. Par le pare-brise, je vois le routier, un mec bedonnant d'une cinquantaine d'année se diriger vers les chiottes. Dès qu'il est dedans, je descends du camion. Franck me demande de laisser la porte des chiottes ouverte. Je me dépêche. Je rentre dans les toilettes. Le mec est là. Il est franchement moche mais bon je n'ai pas le choix. Je me mets à genou pour le sucer. Il se laisse faire. Bandé à fond, il doit faire 10 centimètres, je ne vais pas être défoncé avec ça surtout après Franck. En tout cas, il ne va pas me casser le cul comme il disait à la CB. Mais bon un mâle est un mâle et je suis là pour servir. Il m'attr a p e la tête et commence à me limer la gueule. Je le laisse faire et d'un seul coup il se vide. J'avale son jus. Il n'a pas l'air content et commence à m'engueuler :
-
Tu ne pouvais pas faire gaffe, je ne voulais pas jouir si vite !
-
Je n'y suis pour rien !
Je me ramasse une baffe qui m'envoie rouler sur le sol. Dans un même temps, je vois ce gros con se ruer sur moi et la porte des chiottes s'ouvrir. Franck entre, chope l'éjaculateur précoce par son tee-shirt et lui allonge une mandale. L'autre va s'affaler contre le mur en grognant. Franck se précipite vers moi et demande :
-
Ca va gamin ?
-
Oui chef, ça va.
Franck m'aide à me relever. Pendant ce temps, le gros porc a retrouvé ses esprits et lance :
-
Putain de quoi tu te mêles, cette connasse m'a fait jouir trop vite !
-
Ecoutes-moi bien connard ! Cette lope est à moi. Les lopes comme lui c'est rare et précieux, alors quand je vois des abrutis dans ton genre qui ne sont même pas capables de se contenir, j'ai des envies de meurtres, Ok ?
-
Calme-toi.
-
Non, ferme ta gueule. Tu vas t'excuser et dis toi que c'est la dernière fois que tu le baises.
-
M'excuser devant une fiotte ? Tu rigoles ou quoi ?
-
Je te laisse trois secondes.
Vas crever.
Je n'ai pas le temps de voir mon Chef sauter sur le poil du routier. L'autre se retrouve à plat ventre au sol, le bras plié dans le dos. Il gueule, Franck lui colle une baffe et lui dit :
- Un bon conseil ferme la, sinon je t'explose les burnes.
Le ton de Franck ne supporte aucune contradiction. D'un coup sec, Franck arrache le pantalon de son prisonnier. Il attr a p e et déchire son slip. Il m'en tend les lambeaux en me demandant de lui fourrer ça dans la gueule. Je vois Franck défaire sa ceinture et après s'être masturbé un moment, il défonce le gros porc d'un coup sec. A voir sa tronche, l'autre doit avoir l'impression que les yeux vont lui sortir de la tête. Il souffle comme un bœuf pendant que mon Chef le défonce. Quand il semble en avoir assez, Franck se retire et essuie son membre sur le tee-shirt du routier qui est à moitié groggy et qui pleure. Franck se relève et dit :
-
Voilà maintenant t'es un enculé et une fiotte comme tu dis !
-
Salaud !
-
Pas plus que toi ! Allez, viens gamin on se casse.
-
Franck me prend par la taille et m'entraine vers le camion. Arrivé à l'intérieur, il me regarde et dit :
-
Excuse-moi gamin.
-
Pourquoi chef ?
-
J'aurais dû faire gaffe. A partir de maintenant j'assisterai à tout.
En disant cela, il me prend dans ses bras et me roule une gamelle d'enfer. Je suis bien dans ses bras. Ce mec m'a défendu, il s'occupe de moi. Il tient à moi et je pense que je tiens à lui. Putain, est-ce que je suis en train de tomber amoureux ?
Cela fait maintenant une demi-heure que le camion roule. Franck m'a envoyé me reposer dans la couchette pour me remettre de mes émotions. Donc je suis allongé, à poil évidemment, et le ronronnement du moteur me berce. J'entends la radio distiller sa musique. Je me demande ce que je fais là. Entendons-nous bien, Franck est un mec super et un super baiseur. Il m'a promis qu'il ne m'arriverait rien et manifestement il tient sa parole. Mais je doute d'être à la hauteur de ses attentes car il a l'air d'avoir de gros besoins sexuels. Toutes ses pensées tournent dans ma tête et m'entrainent dans une douce torpeur.
Le camion est arrêté, je n'entends plus le moteur. Je risque un œil à travers le rideau de la couchette. Je suis seul à bord. Dehors le soleil brille, il ne doit pas être loin de midi. La portière s'ouvre et Franck monte à bord.
-
Tu es réveillé gamin ?
-
Oui Chef.
-
Tu veux prendre une douche ?
-
Oui ce serait bien.
-
Habille-toi et viens avec moi.
-
J'enfile un short et un tee-shirt, ma paire de sandales, je n'oublie pas le gel et je suis Franck qui tient une trousse de toilette à la main, vers la station service qui se trouve derrière le camion.
-
Tu vas prendre ta douche et on va manger un morceau.
-
Ok, Chef.
-
Appelle-moi Franck gamin. Chef, c'est avec les lopes, toi, tu es MA lope.
-
Merci Franck.
-
Non merci à toi.
Nous arrivons dans la station. Franck demande la clé des douches au caissier, un bel homme dans la quarantaine. Ce dernier regarde Franck et me regarde. Il me fait un clin d'œil qui n'échappe pas à Franck et dit à voix basse :
-
Frotte-lui bien le dos.
-
J'y compte bien, réponds Franck avec son sourire ravageur.
Moi, je me contente de rougir. J'emboite le pas à Franck qui manifestement connait bien les lieux. Et nous nous engouffrons dans une pièce équipée de toilettes, d'un lavabo et d'une douche. Une fois la porte fermée, Franck se dessape. C'est dingue dès que je le vois nu, superbe et mâle, je n'ai plus aucun doute sur les raisons de ma présence. J'ai toujours rêvé d'un mec comme lui. Il rit en me voyant le regarder la bouche légèrement entrouverte :
-
Tu comptes prendre ta douche habillé ?
-
Désolé, t'es trop top.
-
Merci. Allez viens que je te frotte le dos.
Il m'enlève le plug qu'il jette dans le lavabo, me prends dans ses bras et m'embrasse goulument. J'ai juste à me laisser faire. Bon Dieu, que c'est bon. Il m'attire vers la douche et nous recommençons le rituel de cette nuit chez moi. Il va encore me laver comme un e n f a n t . Ses mains sont douces et ses caresses m'enivrent. Je ne veux pas lutter contre la vague de plaisir qui monte en moi. Soudain Franck abandonne mon corps, le temps de se laver et subitement, je me sens frustré et orphelin. Cette sensation est terrible. En moins de 24 heures, je suis devenu accroc à cet homme.
-
Tu veux terminer ta toilette ?
-
Oui Franck.
-
Bien je te laisse ton intimité pour ça.
Il est prévenant en plus. N'en jetez plus, je le veux ! Je me dépêche de faire une toilette approfondie, pour le rejoindre. Il est déjà rasé et rhabillé. Il me regarde me raser et me sécher. Le plug est propre et prêt à retrouver sa place. Franck me dit que je ne suis pas obligé de le remettre mais je ne tiens pas compte de sa remarque qui me fait très plaisir. Dès que j'ai fini, il me reprend dans ses bras pour m'embrasser à nouveau. C'est fou comme je suis bien, j'ai envie que ça ne s'arrête jamais.
Nous quittons la douche. Franck rend la clé et nous nous dirigeons vers le bar pour manger un morceau. Nous y retrouvons le caissier. Nous passons commande de deux sandwichs avec des boissons et nous nous installons dans un coin du bar de manière à avoir une vue sur le camion. Pendant que nous déjeunons, Franck recommence à me poser des questions :
-
Explique-moi, c'est quoi ton job ?
-
Ca dépend, je fais un peu tout, aussi bien des extras dans des restos que des petits boulots dans la manutention.
-
Tu n'as pas de diplôme ?
-
Non, tu sais, passer une partie de sa jeunesse les pattes en l'air à se faire tirer comme une salope ça n'aide pas pour les études. Mes notes ont toujours été plutôt catastrophiques.
-
Tu te faisais tirer si souvent que ça ?
-
Par mon beau-père dès qu'il pouvait, ensuite à partir de 15 ans par tous les mâles qui voulaient de moi.
-
T'es jamais tombé sur des tarés ?
-
Tu veux dire comme l'autre con de ce matin ?
-
Oui !
-
Non pas vraiment, j'ai plutôt eu du bol.
-
Notre conversation est interrompue par l'arrivée du caissier qui nous apporte deux cafés. Il les dépose sur la table, nous regarde et dit :
-
Vous faites un joli couple !
-
Nous ne sommes pas un couple lui répond Franck, du moins pas encore…
En disant cela, il me regarde. Je crois que mon cœur vient de louper un battement. Je reste comme un con muet. Franck et l'autre homme me regardent. Je ne sais pas quoi dire, j'ai les yeux qui se remplissent de larmes. C'est le caissier qui rompt le silence en déclarant :
-
Je m'appelle Hervé et je termine mon service à 18:00. Si vous voulez, on peut passer un bon moment.
-
Je dois livrer à 16:00, ensuite on s'arrêtera pour le dimanche. Laisse-moi ton téléphone. Je te recontacte pour te dire où nous sommes.
-
Pas de problème.
Hervé sort une carte de sa poche et la laisse sur la table, puis s'éloigne.
I- l est beau mec tu ne trouves pas ? me demande Franck.
-
Oui, c'est vrai. Tu le penses vraiment ?
-
Que c'est un beau mec ? oui !
-
Non, que nous pourrions être un couple ?
-
Oui. Enfin pas un couple papa-maman style hétéro fidélité mariage et tout, ça non ! Mais, je te trouve craquant et j'ai envie de m'occuper de toi et de te voir heureux.
-
Personne ne m'a jamais dit ça.
-
Tu as rencontré beaucoup de mecs ?
-
Tu veux dire pour baiser ?
-
Non avec qui tu as discuté ou partagé un pot ou un repas ?
-
Non aucun !
-
Ceci explique cela. Je ne veux te f o r c e r à rien. Tu restes tant que tu veux, j'ai l'intention de passer un super moment avec toi et te faire plein de souvenirs.
Une nouvelle fois, je suis abasourdi. Personne ne s'est jamais occupé de ce que je ressentais. Je m'en rends compte juste maintenant. Jusqu'à ce jour, je n'ai été qu'un trou pour des mecs qui voulaient se vider.
-
Mais si tu veux qu'on soit un couple, tu vas inviter Hervé ?
-
Evidemment, il a l'air sympa, il me plait et il te plait alors où est le problème ?
-
Ben, il n'y en a pas !
-
Exactement. Allez gamin ramasse tes affaires, on y retourne, on a un horaire à respecter.
Nous prenons nos affaires et nous dirigeons vers la sortie. Franck fait un signe à Hervé au passage. Et nous nous dirigeons vers le camion. Une fois à bord, Franck me prend dans ses bras et me roule une nouvelle pelle. Je ne suis plus seulement passif et moi aussi je le serre dans mes bras. Je fouille sa bouche et suce sa langue avec la mienne. Je ne veux pas que ça s'arrête. C'est Franck qui est raisonnable et c'est lui qui rompt notre baiser.
-
On termine la journée gamin, ensuite on aura tout dimanche pour s'occuper de nous.
-
Oui, tu as raison.
Le camion démarre et nous repartons vers notre destination. Franck m'explique que nous devons vider chez un client à quelques kilomètres et recharger au même endroit avant de filer vers Lyon. Mais comme nous sommes samedi soir, nous devrons nous arrêter puisque rouler dimanche n'est pas autorisé. Il connait un endroit correct pour passer le dimanche. Je me permets à mon tour de la questionner :
-
Tu es marié ?
-
Non, je crois que je n'ai jamais eu le mode d'emploi d'une femme.
-
Et ce n'est pas trop dur dans ton boulot d'être homo ?
-
Pourquoi ce serait dur ?
-
C'est plutôt macho comme milieu, non ?
-
Ca oui mais crois moi, j'ai vu un paquet de machos baver devant ma bite et en prendre un bon coup avant d'aller retrouver bobonne. D'ailleurs, je baise un max de mecs soi-disant hétéros et mariés.
Tout en discutant, nous empruntons une sortie qui nous amène vers une zone industrielle. Franck semble connaitre le secteur car il se dirige directement vers l'entrée d'un entrepôt. Arrivés à la barrière, le vigile regarde les papiers que lui tend Franck et déclare :
-
Toujours ponctuel Franck, comme d'habitude !
-
Comme ça, si on me fait attendre, j'ai le droit de râler …
-
Exact, mais ça ne sera pas pour aujourd'hui. Je vois que tu es accompagné.
-
Oui, mon neveu, il est en vacances alors je lui fais voir du pays.
-
Bien sur Franck, bien sur. Eh bien bonnes vacances, jeune homme.
-
Merci, monsieur.
-
Nous nous éloignons. Je regarde Franck, en disant :
-
Il ne t'a pas cru.
-
Non, pas un mot, mais bon je n'allais pas lui dire que t'es mon copain, enfin pas encore …
Et pendant que mon cœur loupe un autre battement, Franck me regarde avec un sourire narquois, un sourire qui m'agace profondément et qui me fait répliquer :
-
Ben si, pourquoi pas, en tout cas, moi, j'en serais super fier …
-
Ca c'est une bonne nouvelle. Allez au boulot, là, il faut que tu me laisses me concentrer, ce bahut à manœuvrer, ce n'est pas un pot de yaourt.
Je me tais et admire le chef à l'œuvre. Il gare le camion pile au bon endroit pour commencer le déchargement. Une fois le moteur coupé, Franck me tend une pochette et me demande de la porter au mec qui se trouve dans le bureau au bout du quai. Je descends du camion et m'éloigne tout en entendant Franck discuter avec les manutentionnaires.
J'arrive au bureau, la porte est ouverte. Un homme me fait face et me demande ce que je peux faire pour lui. Je lui explique que je viens de la part de Franck et je lui tends les papiers. Il les regarde rapidement puis se tourne vers moi et me demande :
-
Tu as réussi à séduire ce vieil ours de Franck ?
-
Franck n'est pas un ours !
-
Et bien, on dirait qu'il t'a séduit aussi …
-
Comment ça ?
-
Parce que ce vieil Alain est jaloux de toi gamin …
L'homme se lève et se précipite vers Franck qui est dans l'embrasure de la porte. Les deux hommes se jettent dans les bras l'un de l'autre.
-
Franck, Vieux renard, quoi de neuf ?
-
Ben, tu le vois, que du vieux.
-
Arrête ton char ! Et c'est qui ce petit mignon ?
-
Je m'appelle Marc.
-
Enchanté Marc, moi c'est Alain mais tu le sais déjà !
En disant ces mots, Alain m'arrache du sol et me serre dans ses bras. Franck rigole et lui demande de faire gaffe, de ne pas m'abimer, il n'a pas encore eu le temps de se lasser de moi. Alain le regarde et dit en me regardant :
-
Toi, tu as un bol monstre, je n'ai jamais vu ce vieil ours être aussi gentil avec quelqu'un !
-
Ah bon ?
-
Ca oui, crois moi. Bon, on va régler votre paperasse que vous puissiez vous tirer avant le couvre feu.
Je laisse les deux hommes régler les formalités auxquelles je n'entends rien. Ils s'embrassent puis Alain m'embrasse à mon tour, me regarde et dit :
- Prends soin de mon petit frère, gamin, je veux dire, Marc.
Je reste sur le cul, ces deux là sont frangins ! Franck rigole et nous repartons vers le camion. Le chargement est terminé et les portes du camion sont fermées. Celui qui semble être le chef d'équipe arrive vers nous et déclare :
- Le chargement est fini, Patron !
Ok, Robert. Merci à tous et à la semaine prochaine.
Pourquoi ce type l'a-t-il appelé patron ? Plus ça va et moins je comprends ! Je vais en avoir des questions à poser et des explications à demander.
Nous venons de quitter l'entrepôt. Je reste silencieux et pensif. Je fais face à la route mais du coin de l'œil, je surveille Franck. Qui est-il ?
-
Tu es bien silencieux gamin.
-
Disons que je suis un peu perdu.
-
Pourquoi çà ?
-
Alain est ton frère ?
-
Oui mon grand frère !
-
Et tu es son patron ?
-
Non, nous possédons la société à deux. Lui, c'est un gestionnaire, un mec sérieux. Moi, je suis un routier comme notre père. Il fait ce qu'il aime et moi aussi.
-
T'es riche alors ?
-
Ca dépend ce que tu appelles riche. Si par là tu veux dire que je ne me pose pas trop de questions sur mon compte en banque oui. Mais je ne peux pas faire n'importe quoi non plus.
-
Ah ok.
-
Qu'importe, on ne va pas discuter placements toute la soirée. Nous avons rendez-vous avec Hervé tu te souviens ?
-
Oui, c'est vrai.
-
Tu veux toujours le voir ?
-
Oui mais j'aimerai aussi passer un moment seul avec toi.
-
T'inquiète, j'y compte bien aussi. Ca tombe bien, nous allons nous arrêter sur l'aire en face de celle où il travaille.
Le camion s'engage sur la voie de décélération et se dirige vers le parking poids lourds. Franck se gare non loin de la station comme ce matin.
-
Bien, une bonne douche pour nous deux ensuite on passe aux choses sérieuses.
-
OUI CHEF.
-
Ben, t’es motivé toi.
-
Je suis en chaleur surtout, je te rappelle que depuis hier soir je n’ai pas joui.
-
C’est vrai et pas sur que tu puisses ce soir…
Franck rigole en descendant du camion, j’avoue que je le regarde un peu de travers. Nous entrons dans la station et réclamons la clé des douches. L’homme qui nous la tend n’a rien pour nous faire rêver contrairement à Hervé ce matin. Nous faisons notre toilette rapidement, Franck normalement, moi en profondeur, ensuite, nous retournons au camion.
A peine à l’intérieur, il me demande de me foutre à poil. Le ton est ferme et sec. Je retrouve mon mâle d’hier soir. Sans la cage, je serais en train de bander. Pendant que je me dessape, mon Mâle appelle Hervé. J’entends très bien la conversation.
-
Salut Hervé, c’est Franck, comme promis ce matin je te rappelle.
-
…
-
Oui, nous sommes sur l’aire du bouleau blanc. Tu reconnaitras le camion ?
-
…
-
C’est ça oui, la cabine rouge et remorque blanche.
-
…
-
Passe un SMS en arrivant, je t’ouvrirai, en attendant je commence sans toi.
Franck se tourne vers moi et me dit qu'Hervé nous rejoindra dans un moment. Il a tiré les rideaux de la cabine. Il me rejoint sur la couchette me prends dans ses bras et me dit à l’oreille :
-
ce soir tu es ma pute.
-
Oui chef.
-
Donne-moi accès à ta chatte.
Je me mets sur le dos, les jambes en l’air. Sans le plug depuis la douche, je me sens vide. Franck se jette goulument sur ma chatte et commence à la bouffer. Je me laisse faire, je suis aux anges. Ce mec est le meilleur coup que j'ai rencontré et il est grave vicelard. Je m'abandonne totalement à ses mains qui caressent mon corps et à sa bouche qui fouille mon intimité. Il remonte doucement en embrassant mon ventre et ma poitrine et il prend possession de ma bouche. Ce n'est pas un baiser c'est un bâillon, je sens sa langue explorer tous les recoins de ma bouche. Dans un même temps ses mains s'emparent de mes tétons et commencent à les pincer doucement. Je ne peux faire autrement que gémir. Je suis à lui et il le sait. Il me souffle à l'oreille : "Suce-moi". Le ton est sec, ferme, sensuel, j'adore. J'obéis, trop heureux de prendre en bouche ce superbe mandrin qui tout à l'heure me défoncera.
Je commence à faire aller ma langue le long de cette superbe hampe. Mais Franck n'est pas là pour faire dans la dentelle, il attr a p e ma tête et s'enfonce au fond de ma gorge. J'ai du mal à respirer et j'ai un mouvement de défense. Non, je ne veux pas lui résister. De moi-même, je place mes mains derrière ma tête. Franck sourit en me disant c'est bien. Je sais que les prochaines minutes vont être dures mais je veux cela. Sa bite commence des allers-retours et à chaque passage va butter au fond de ma gorge. A chaque fois, il maintient la position un peu plus longtemps. Je lutte pour ne pas me défendre. Je bave comme un malade et j'ai les larmes aux yeux. J'ai l'impression que ce supplice dure depuis des heures. Franck prend son pied, cela se lit sur son visage. Enfin, il me libère et je peux reprendre ma respiration. Il me reprend dans ses bras, je suis juste comme une poupée de chiffon entre ses mains.
-
C'est très bien, je suis content que tu te sois laissé faire.
-
Je veux être à toi.
-
Tu le seras ma petite femelle.
En temps normal, je me serai rebellé contre cette appellation mais pas contre lui. C'est trop bon. Il me remet sur le dos sur la couchette et position son gland à l'entrée de ma chatte. Il insère son gland et me demande de respirer un grand coup. Je n'ai pas fini de prendre ma respiration qu'il m'a introduit la totalité des 23 cm dans le cul. Putain, je couine grave. Il reste immobile en moi jusqu'à ce que ce soit moi qui commence à remuer mes fesses afin de le sentir bouger et il commence à me limer en douceur.
Je suis fou de cette bite qui me défonce et qui me transforme un peu plus en femelle. Le portable de Franck sonne. Il y jette un coup d'œil sans perdre le rythme et il me dit que nous allons passer à trois. Il m'embrasse doucement et se retire pour aller ouvrir la portière coté passager. Je vois Hervé grimper à bord. Il porte juste un tee-shirt et un short. En me voyant a poil sur la couchette il dit :
-
Vous ne m'avez pas attendu …
-
Non, lui répond Franck. Mais Marc va te souhaiter la bienvenue. Allez gamin au boulot.
Je me mets à genou devant Hervé et lui fait glisser son short. Les formes prometteuses se révèlent à ma vue et je prends en bouche, ce membre déjà à moitié dur, qui sans être aussi gros que celui de Franck reste de taille tout à fait respectable. Hervé lâche un soupir de satisfaction et caresse doucement mes cheveux pendant que je le pompe.
Nous nous plaçons sur la couchette de façon à permettre à Franck d'accéder à nouveau à ma chatte. Et je me retrouve embroché des deux cotés.
Les deux mâles me baisent copieusement et commencent à discuter tranquillement comme si je n’étais pas là. Et je me rends compte qu’ils se connaissent et depuis un moment. Hervé s’enquiert de mes performances depuis notre départ. Franck lui répond que je n’ai pas froid aux yeux mais qu’il faut être prudent. Il lui relate l’accrochage sur l’aire avec l’autre routier. Hervé me donne alors une tape sur la tête et dit :
-
Fais gaffe, gamin, je voudrais pouvoir te baiser longtemps.
-
Moi aussi, répond Franck. Lui il dira rien, il est bien élevé et il ne parle pas la bouche pleine.
-
Je crois bien que ton gars s’est pointé à la station après que vous soyez partis ce matin. Un Scania vert, je crois.
-
Oui, c’est ça. Un vrai connard, je te dis. Je pense qu’il marchera les jambes arquées quelques jours, cela ne lui fera pas de mal. Il ne faut pas toucher à mes salopes, pas vrai ?
-
Hummm, dis-je, alors qu’il me tape sur les fesses.
-
Tu veux pas changer ? demande Hervé.
-
Non, mais si tu veux, tu peux te joindre à moi, il y a de la place pour deux.
Quand j’entends ça, j’arrête immédiatement de pomper Hervé et m’écris :
-
Ca va pas non ? Mon cul n’est pas une bouche de métro.
-
Gamin, tu recommences à trop parler. Viens t’asseoir sur ma bite face à moi.
-
S’il te plait Franck, vous êtes montés comme des ânes vous allez me déchirer.
-
Chut, tu me fais confiance ?
-
Oui, mais …
-
Si tu me fais confiance, tu suis mes instructions, sinon tu prends tes cliques et tes claques et tu te casses ok ?
-
Oui, chef !
-
Je préfère ça. Viens t’empaler sur ma queue comme une bonne femelle.
C’est dingue, ce type fait de moi ce qu’il veut. C’est vrai que je lui fais confiance. Il est allongé devant moi et je vais m’asseoir sur sa bite bien raide. Il me tiens les mains et me demande de le regarder. Il attr a p e un bouteille de popper’s en m’en fait renifler une rasade. J me sens chaud. Derrière moi, Hervé positionne son gland contre ma chatte. Il me souffle dans l’oreille de me détendre que tout va bien se passer. Je sens sa bite f o r c e r mon anus. Je suis super ouvert. Franck m’oblige à continuer à le regarder. Il me pince les seins. Mon cerveau a du mal à gérer l’afflux de sensations. Je gémis. Hervé est entré, je le sens et je grimace. Franck présente à nouveau la bouteille de popper’s devant mes narines. Je me shoote. Les deux hommes commencent doucement à me limer. Franck me parle doucement, sa voix m’aide, je veux lui faire plaisir. Et soudain, c’est la délivrance, des millions de couleurs explosent dans mon cerveau, je ne contrôle plus rien. Je suis leur trou et j’adore ça. Les mains de ces deux hommes me caressent partout pendant qu’ils me défoncent. J’en veux encore, je ne veux pas que ça s’arrête. Je ne sais pas combien de temps ça dure mais c’est génial. J’entends comme dans un rêve Hervé dire qu’il va jouir, Franck lui répond que lui aussi. Et le plaisir de mes deux males alpha explose dans mes entrailles et je m’écroule épuisé sur Franck qui m’embrasse et me dit :
- C’est bien gamin, c’est très bien.
Après la soirée que nous avons passée, Franck, Hervé et moi, j'avoue aimer me prélasser dans la couchette dans les bras de Franck. Hier pour la première fois, j'ai subi une double sodomie. Très anxieux avant, j'ai vraiment apprécié l'exercice et cela a encore renf o r c é ma confiance en Franck. La suite de la soirée avec mes deux males à surtout consisté en caresses et fellations, suite durant laquelle ils se sont ingéniés à me faire jouir par tous les pores de la peau.
Je vois le soleil filtrer au travers des rideaux de la cabine. Je sens Franck me serrer contre lui et me murmurer à l'oreille :
-
Tu dors, gamin ?
-
Non, Franck, je suis réveillé.
-
Comment te sens-tu ?
-
Super bien avec toi. Hier, ça a vraiment été génial.
-
Je savais que tu étais une bonne salope.
-
Pourquoi tu dis que je suis une salope ?
-
Parce que c'est vrai. Et je veux mettre les choses au clair : une salope, une vraie comme toi, c'est rare et précieux. Tu aimes la bite, tu aimes t'offrir, donner du plaisir et tu y prends du plaisir. Je ne considère pas une salope comme étant inférieure au mâle mais comme étant complémentaire. En plus, tu es moins chiant que les nanas qui ont toujours un truc de travers.
-
Merci de me dire ça.
-
Je le pense. Même si je pense aussi que pour qu'une salope soit comblée, il lui faut un male attitré qui saura lui faire donner le meilleur d'elle-même, quitte à la brusquer parfois comme je l'ai fait hier soir avec toi. Tu es un beau mec et j'aimerai être ton mâle. Ne me réponds pas de suite, je te reposerai la question mais prends le temps d'y penser.
-Ca pour être pensif, sur ce coup-là je suis très pensif. J'ai à la fois envie de lui dire oui de suite et de m'enfuir parce que ce que Franck me propose, m'effraye.
-
Allez gamin direction la douche, ensuite on ira manger un morceau, il est déjà 11:00.
-
Oui.
Nous nous levons et enfilons chacun un jogging et un tee-shirt. Nous nous dirigeons vers la station-service où nous récupérons les clés de la douche. Une fois à poil, Franck me demande si je suis capable de me passer de la cage de chasteté :
-
Es-tu capable de ne pas et toucher si je te l'enlève ?
-
Honnêtement, Franck ? Non. Je vais me branler de suite.
-
Ta franchise t'honore, mais cela veux dire que tu vas devoir la conserver.
-
Je sais oui et même si par moment c'est dur, je comprends pourquoi je dois la garder.
-
Explique-moi.
-
Je dois me concentrer sur ma chatte et sur ma bouche quand je suce. Je dois donner du plaisir pour en recevoir du mâle.
-
Tu sais que certains vont te baiser comme un vulgaire trou ?
-
Oui, ce n'est pas grave quand ils jouissent, je me sens bien et particulièrement heureux et surtout j'ai le sentiment de les contrôler car finalement c'est moi qui les excite ou non. Et puis, j'aime trop me faire prendre.
-
C'est vrai, tu as bien compris. Et regarde dans quel état tu m'as mis.
En disant cela, mon mâle désigne son sexe qui s'est fièrement dressé face à moi. Je connais mon rôle et m'agenouille pour rendre un véritable hommage buccal à ce membre imposant et viril. Franck me laisse faire un moment puis il me fait relever et se place derrière moi. Il positionne son membre à l'entrée de ma chatte. Il me bâillonne avec sa main gauche et positionne la gauche sur mon pubis. Je sais ce qui va arriver, je me détends au maximum mais quoiqu'il en soit je suis quand même surpris par le départ du coup. Sa bite m'a littéralement empalé. Heureusement que j'étais bâillonné sinon mon cri aurait alerté toute la station. C'est plus un cri de surprise que de douleur, en effet les ramonages successifs couplés au port quasi permanent du plug ont bien assoupli mon anus et me permette d'encaisser ce genre de pénétration sans trop de problème. Franck commence à me limer. Instinctivement, je tends mon cul pour qu'il puisse me prendre a fond. J'adore le sentir au fond de moi, aller et venir. Je sais qu'il va m'engrosser. Il me pince les tétons et je gémis. Enfin je le sens se contracter et m'inonder de sa semence. Il se retire, me retourne, me plaque contre le mur et me roule une pelle d'enfer.
Nous prenons une douche ensemble et nous quittons la pièce. Franck m'envoie poser nos affaires de toilette au camion et me demande de la rejoindre à la cafétéria pour manger un morceau. A mon retour, je le vois attablé en train de discuter avec un homme balaise de grande taille. Je m'assieds à coté de Franck qui me présente à l'inconnu :
-
Yvan, je te présente Marc. Marc voici Yvan.
-
Enchanté Yvan.
-
Ravi de te connaitre mon gars, je pense que tu vas faire un tabac. Bon je vous laisse les gars à tout à l'heure.
-
Qu'a-t-il voulu dire Franck ? je demande alors que le gars s'éloigne.
-
Il va t'organiser un petit gang-bang ce soir.
-
J'ai jamais fait ça moi !
-
Il y a un début à tout gamin. Je serai avec toi. Si tu en as besoin, j'ai ce qu'il faut pour t'aider à lâcher prise.
-
Comment ça ?
-
Tu verras bien. Viens manger un morceau ensuite on ira ranger le camion, ça commence à être la foire dans la cabine.
Franck hèle un serveur et nous fait apporter deux plats du jour accompagnés d'une bière pour lui et d'un coca pour moi. Nous mangeons d'un bon appétit tout en discutant. Franck est très curieux au sujet de ma vie. Il veut savoir si j'ai déjà vécu avec quelqu'un, si j'ai des amants réguliers. Je lui explique que non. Mais bon, le plus simple est que je raconte tout depuis le début non ?
Alors voilà. J'ai 10 ans. Ma mère vit avec un mec un peu plus jeune qu'elle et plutôt bien foutu. Le soir, je les entends souvent quand ils baisent. Il faut dire que ma mère n'est pas discrète et le seul moment où elle se tait c'est quand elle suce. Ma mère travaille dans une usine de confection où elle fait les deux-huit. En clair, soit elle commence à 6 heures du matin soit elle termine à 22 heures. Donc c'est mon "beau-père" qui s'occupe de moi.
Et mon père dans tout ça, me direz-vous ? Et bien, je n'ai aucune idée de qui il est ! Ma mère a toujours aimé se faire tirer, les chiens ne font pas des chats, et un des ses nombreux amants lui a laissé un souvenir : moi.
Les cris de plaisirs poussés par ma mère lors des assauts de son amant m'ont toujours fasciné. Souvent, je me glissais dans le couloir pour les espionner pendant leurs ébats. Je n'ai su que plus tard que je n'étais absolument pas discret. En effet, quand j'ai eu 12 ans mon beau-père a décidé d'avoir une discussion avec moi pour m'expliquer les choses de la vie. Et au cours de cette discussion, il m'a dit qu'il savait que je les espionnais. La seule chose qu'il voulait savoir c'est si je m'imaginais à sa place où à celle de ma mère.
J'avais confiance en lui, je lui ai donc répondu franchement : à la place de ma mère. Il m'a regardé et m'a dit que pour mon anniversaire, il allait me baiser et il m'a demandé de me foutre à poil. Je ne voulais pas vraiment obéir mais je n'ai pas eu le choix. Il a donc abusé de moi. Désolé de ne pas entrer dans les détails de cette baise, mais des années après elle n'est toujours pas excitante.
Ce qui m'a conduit à lui pardonner, c'est qu'à la fin de cette séance, il s'est excusé et m'a fait un super câlin. Il a été, à partir de ce jour, un beau-père exemplaire et s'est toujours très bien occupé de moi. Je lui dois d'avoir travaillé correctement à l'école même si je n'ai pas fait d'étincelles. Il a continué à baiser ma mère et je savais qu'il allait le faire car nous avions un code, comme ça je pouvais aller les espionner.
C'est moi qui un soir, après l'école, suis retourné vers lui. Je lui ai dit que j'avais à nouveau envie d'un câlin. Il m'a fait l'amour comme une bête et j'ai pris un pied d'enfer. C'est lui qui m'a presque tout appris en matière de sexe. Malheureusement, il est m o r t dans un accident de la route alors que j'avais 18 ans. J'ai cru que j'étais anéanti, mais c'est surtout ma mère qui ne l'a pas supporté et elle s'est suicidée quelques mois plus tard.
Depuis, je pense souvent à lui, j'aime le sexe et je me fais baiser mais pour l'instant personne n'est venu remplir le vide que sa m o r t a laissé dans ma vie.
Je termine mon histoire et j'ai en face de moi un Franck médusé.
-
Et bien, tu commences fort gamin.
-
Ce n'est pas une histoire si triste que ça quand même.
-
Ben, disons que ce n'est pas du Benny Hill même si ce n'est pas Oliver Twist.
-
Oliver qui ?
-
Toute une éducation à refaire ! Ah, les jeunes …
-
Ca va, le vieux.
Franck me donne une tape sur la main et je fais mine de bouder. Puis nous éclatons de rire tous les deux. Nous terminons notre café et direction le camion.
Ce n'est pas facile à ranger une cabine, c'est exigu. Sans arrêt nous nous frôlons, et sans arrêt Franck me repousse en disant : "tout à l'heure". A la fin, excédé, il finit par me traiter de chienne en chaleurs. Je lui fais alors remarquer que depuis notre départ, je suis toujours en cage et n'ai toujours pas joui. Il acquiesce et me promet de s'occuper de moi avant le lendemain.
Nous arrivons enfin au bout de notre tâche. Ce soir nous dormirons dans une couchette propre. J'ai presque hâte d'y être. Mais, Franck donne le signal de la toilette du soir, il m'explique qu'elle doit être bien faite et qu'ensuite nous partons vers un lieu d'extrême débauche.
Il est 18 heures. Franck est en train de déplacer le camion vers le second parking poids lourds, celui qui est le plus éloigné de l'autoroute. L'avantage de ce parking, c'est que les voitures ne peuvent pas y accéder, ça évite aux routiers qui veulent dormir d'être emmerdés. Quand nous arrivons, il y a déjà plusieurs camions alignés. Nous descendons et aussitôt nous entendons une voix derrière nous :
-
Salut Franck, heureux de te voir. Comment vas-tu depuis la dernière fois ?
-
Salut Adrien. Je vais bien et toi. Je te présente Marc.
-
Bonjour Marc. Vous venez à la soirée ?
-
Oui, on vient.
-
Tant mieux, j'espère bien faire connaissance avec Marc de manière plus approfondie …
En disant cela, son regard est tellement pervers que j'en rougis. Ce qui fait immédiatement rire Franck et Adrien.
-
Yvan a prévu le barbecue à 19 heures, reprend Adrien.
-
Parfait, ça nous laisse le temps de dire bonjour à tous le monde.
-
Ok à tout à l'heure. Marc, réserve-moi une danse, ok ?
-
Avec plaisir Adrien.
-
Humm, tu as les yeux qui pleurent l'amour toi. Bises, les gars.
Adrien s'éloigne et Franck m'entraine de camion en camion. Il retrouve de vieilles connaissances. Certains s'intéressent à moi, d'autres non. Au détour d'une allée, nous tombons nez à nez avec Yvan accompagné d'un jeune de mon âge.
- Hé, vous êtes arrivés, c'est génial …
-Oui, on est en train de dire bonjour.
-
Impeccable. Marc, Franck, je vous présente Jérôme. Il sera avec nous ce soir.
-
Cool, on se retrouve pour l'apéro alors …
-
Oui, à plus.
Yvan et Jérôme s'éloignent. Franck me dit que, ce soir, je vais avoir de la concurrence. Je lui réponds que je considère plutôt ça comme de l'aide, vu ce qui nous attend. Franck éclate de rire.
Je me colle contre lui et lui dit :
-
J'ai quand même peur Franck. Tous ces mecs ont l'air sympa mais je ne sais si pourrai assurer.
-
Ne t'inquiète pas, je serai à coté de toi. Pas question que je te laisse seul !
-
Tu n'iras pas mettre un coup à Jérôme ? Il va être déçu. Il a l'air aussi salope que moi.
-
Bien vu, oui. J'irai surement.
Tout en discutant, nous dirigeons vers une aire de pique-nique sous le bois. Nous y retrouvons bon nombre de routiers. Je vois, un peu plus loin, Jérôme qui discute avec Yvan. Adrien nous rejoint et me met d'autorité un verre dans la main.
-
A ta santé, Marc. Et bienvenue parmi nous.
-
Heu, je ne bois pas d'alcool.
-
C'est du jus de fruit, tu peux y aller. Franck m'avait déjà briefé.
-
Merci.
Pendant que je trinque avec Adrien, de plateaux avec de la viande grillée commencent à circuler. Franck nous amène des assiettes et des couverts. Nous commençons à manger en discutant. Plusieurs hommes rejoignent notre groupe et le quittent ; l'ambiance est excellente et détendue. L'heure avançant, plusieurs hommes nous quittent et regagnent leurs camions. Je vois Yvan prendre Jérôme dans ses bras et se diriger vers une table où une couverture est installée. Mon attention étant occupée ailleurs, je ne vois pas Adrien m'attr a p e r et me conduire vers la même destination. Je me retrouve allongé à coté de Jérôme. Nous nous regardons et instinctivement nos mains se joignent. En un tour de main, nous sommes nus. Je constate que Jérôme porte aussi une cage. J'entends Yvan prendre la parole :
-
Messieurs, pour ceux qui ne les connaitraient pas encore, je vous présente, à droite Jérôme, et à gauche, Marc. Les règles habituelles s'appliquent : ces deux jeunes gens nous font don de leur personne pour prendre du plaisir, j'attends donc de chacun d'entre vous que vous leur en donniez un maximum. Est-ce que je peux compter sur vous ?
-
Oui, oui répondent en chœur les hommes présents.
-
Aucune v i o l ence, ni paroles déplacées. Les deux premiers à passer seront Franck avec Jérôme et moi avec Marc. Ensuite, nous veillerons chacun sur notre protégé.
Yvan se place devant moi et positionne mes jambes sur ces épaules, à coté, Franck fait de même avec Jérôme. Je n'ai pas vu le membre d'Yvan mais je sens son gland contre ma chatte. Ils se regardent avec Franck. Adrien dit alors :
- Messieurs, à vos marques, prêt ? Niquez
Yvan me pénètre alors inexorablement. Je ne peux étouffer un gémissement. Sa bite est de taille respectable et mon anus est largement ouvert. Je sens enfin son bassin taper contre mon cul. A mes cotés, mon camarade endure le même doux supplice. J'entends un homme dire :
- Allez y les gars, donnez leur du plaisir.
Yvan me ramone, il alterne les moments rapides et les moments plus sensuels. Je vois Franck qui me regarde avec fierté. Je contracte mon anus autour de la bite qui est en moi. Yvan me regarde et me sourit. Je regarde Jérôme et me rapproche de lui pour lui rouler une pelle. Il me rend mon baiser. Nos doigts sont entrelacés, ils se quitteront pas de la soirée. Des mains se posent sur nos poitrines, des doigts me pincent les seins. Je veux que ça dure encore. Mais je sens Yvan accélérer le rythme puis se mettre au fond pour m'inonder de sa semence.
- Merci gamin, tu es un super coup, me dit Yvan.
Un nouvel homme s'approche de moi. Il n'y a pas de bousculade, j'apprendrai plus tard que durant le repas un tirage au sort a été fait. Il me pénètre rapidement. Il est moins bien monté qu'Yvan mais se révèle beaucoup plus sensuel. Son sexe va et vient en moi et je joue à nouveau avec mon sphincter pour moduler son plaisir. Il me regarde surpris et s'écrie :
- Oh putain, vu ce que tu sais faire avec ta chatte, si en plus tu sais faire la cuisine, je vire ma femme et je t'épouse.
Eclat de rire général auquel répond Franck :
- Des clous mon gros, il est à moi ce mignon là. Si tu en veux un, pars à la chasse.
Je regarde Franck, qui me demande si ça va. Je lui réponds que je suis encore un peu tendu et stressé. J'ai bien compris qu'il n'y a ici que des gentlemen mais je n'arrive pas à me lâcher. Franck me dit qu'il revient. Il tient dans la main un verre et me redresse la tête pour me faire boire.
-
Voilà, tu vas aller mieux avec ça. Ca va t'aider à lâcher prise.
-
Merci Franck.
-
De rien gamin, concentre-toi sur ta chatte et le plaisir qu'elle donne.
-
OUI CHEF.
Je vois les males qui me regardent avec envie et gourmandise. Je me sens désiré comme jamais je ne l'ai été. La chaleur qui monte en moi me permet de me laisser aller. Les hommes se succèdent, certains sont sensuels d'autres plus bourrins mais tous essayent de me donner du plaisir et beaucoup y arrivent. Mes lèvres rencontrent souvent celles de Jérôme ou de Franck et pas un pouce de ma peau n'est épargné par les caresses des males autours de nous.
Plus tard, j'apprendrai que 12 hommes se sont répandus dans mon ventre et autant pour Jérôme. Quand tous ont trouvé leur plaisir, Franck et Yvan se rapprochent de nous deux et ils retirent ensemble nos cages. Franck me caresse la verge, je suis tendu comme une corde d'arc. Il se penche et prend ma bite dans sa bouche. Cette fois je perds le contrôle, je laisse le plaisir me submerger et je jouis en hurlant. Franck me raccompagne dans la descente en me caressant. Autour de nous, des hommes nous félicitent Jérôme et moi. Je suis fier. Et ce qui me rend encore plus fier c'est le regard de Franck et tout ce que je crois lire dedans.
Je suis rincé. Franck et Yvan nous entrainent vers une douche au bout du parking. La pièce est assez grande pour nous permettre d'y être tous les quatre ensembles. Nos deux hommes prennent soin de nous et nous cajolent. Malgré nos moues respectives, ils remettent en place les cages de chasteté et nos plugs.
-
Vous avez assuré comme des bêtes les jeunes, nous lance Yvan.
-
Merci, répond Jérôme.
-
Non, merci à vous. Marc, je peux te dire que Franck est super fier de toi. Quant à toi mon Bébé, tu connais déjà mes sentiments.
-
Ca fait longtemps que vous êtes ensembles ?
-
Oui, Marc. Plusieurs mois maintenant. Et j'espère que ça va durer encore, dit Jérôme.
-
Pour sûr que ça va durer, tu es ce qui m'est arrivé de plus beau dans la vie.
-
Bon, si on continue on va tous finir par chialer, dit Franck. Il est temps d'y aller.
Je sais bien que sous des dehors macho, il est aussi très ému. J'embrasse Jérôme et Yvan passionnément et nous regagnons nos pénates.
Une fois au lit, Franck me prends dans ses bras et me murmure en glissant dans le sommeil :
- Je ne pensais pas un jour pouvoir te rencontre, Gamin. Je suis super fier que tu sois avec moi.
Le camion roule. C'est la première pensée qui me vient à l'esprit quand mes yeux s'ouvrent. Je m'étire. Je suis toujours nu dans le lit chaud. Une grosse voix dans la cabine ma lance :
-Alors gamin, on joue les marmottes ?
-Oui et ça fait du bien.
-Amène-toi ici et viens m'embrasser.
Je saute de la couchette et vais m'assoir sur le siège passager. Franck éclate de rire en me voyant, puis il ajoute que j'aurais pu me rendre décent et ne pas arriver à poil. Je l'embrasse juste au moment où la CB crache :
-Attention le Renault rouge, t'es en fréquence ?
-Oui la station, je te copie.
-Je voulais juste te dire que je vais fantasmer toute la journée sur le p'tit lot a coté de toi.
-Merci pour lui, il écoute.
- Ok, gamin, si tu cherches un papa ou un tonton pense à moi.
Je m'empare du micro que me tend Franck :
-
Merci, mais de ce coté là je pense être servi.
-
Je n'ai pas de bol moi, me répond le cibiste.
-
Au hasard d'une rencontre, tu pourras peut-être profiter de ses charmes, reprend Franck
-
Merci bonne route et prudence.
-
Prudence à toi.
Je suis assis à coté de Franck, silencieux et un peu gêné. Il le remarque assez vite et me demande ce qui ne va pas.
-
Ben, c'est juste que j'ai l'impression d'être un trou pour toi.
-
De quoi parles-tu ?
-
La manière dont tu lui as proposé de me baiser à la CB …
-
Je ne lui ai pas proposé de te baiser mais de profiter de tes charmes.
-
Quelle différence, dès qu'un mec me trouve à son goût, tu lui proposes de me tirer …
-
Je ne comprends pas ton problème, gamin. Tu n'aimes pas la baise et le sexe ?
-
Si bien sûr ! Mais je ne suis pas à l'aise quand tu m'offres comme ça …
-
Je voudrais savoir si à un moment quelconque je t'ai menti, gamin ?
-Non …
- Alors, quand tu es venu, je t'ai dit que tu te ferais baiser, que je te prêterai à qui je voudrais. Tu étais bien d'accord ?
-Oui, mais …
- Mais quoi ????
Je sens que Franck est en train de s'énerver. C'est vrai que je n'ai rien à lui reprocher mais je me sens mal. Je ne sais pas pourquoi. Ou plutôt si, je le sais, j'ai envie d'un moment seul avec lui mais je ne sais pas comment le lui dire. Pendant notre discussion, Franck s'engage sur la bretelle menant à une aire de repos réservée aux routiers. Il se dirige vers un secteur équipé de sanitaires.
-
Viens, on va prendre une douche.
-
Je vais mettre un short.
-
Ta gueule, quand je dis viens tu viens ok ?
-
Oui …
Nous descendons de la cabine et nous dirigeons vers un bloc. Une fois à l'intérieur, Franck vire ses fringues et file direct sous la douche. Je m'approche de lui pour le laver comme j'ai fait les fois précédentes, mais il me repousse :
-
Attends, tu me fais un caca nerveux dans le camion et maintenant tu veux un câlin ?
-
Ecoute, Franck …
-
Non, toi écoutes, je n'ai jamais fait ni ressenti pour personne ce que je ressens pour toi ! Depuis le soir de notre rencontre, je sais au fond de moi que j'ai envie de te garder auprès de moi, mais je sais aussi que si tu es mon exact complément alors je ne pourrai te suffire sexuellement comme tu ne pourras me suffire. J'aime te câliner, te faire l'amour, te baiser, te défoncer et j'aime aussi te voir prendre du plaisir en servant les autres. A mes yeux tu es très, très précieux. Mais si tu ne peux pas le comprendre, je peux te laisser à la prochaine gare avec de quoi prendre un train pour retourner chez toi. Ce sera moins difficile pour moi de casser tout de suite. Alors dis-moi ce que tu veux ?
Je reste sans voix. Les larmes roulent sur mes joues. Les yeux de Franck étincellent de colère. Je viens juste de recevoir ma première déclaration d'amour. Ok, elle n'est absolument pas conforme à mes rêves. Mais la f o r c e avec laquelle il l'a portée, a balayé mes doutes. Je le regarde et je bafouille :
-
Moi aussi, je t'aime Franck …
-
Viens ici, p'tit con …
Il m'attr a p e , me prends dans ses bras et m'arrache du sol. Il me regarde dans les yeux et sans prévenir me roule une pelle d'enfer.
- Allez sous la douche maintenant. Et lave-toi bien.
Je commence ma toilette, il est à coté et m'observe. Une fois que c'est terminé, je veux remettre le plug mais je m'aperçois que je n'ai pas le gel. Je jette un coup d'œil inquiet vers Franck qui me fait un geste d'impuissance. Je sais, le gel c'est ma responsabilité. Mais j'ai une idée.
Je m'approche de Franck et ouvre sa braguette. Je sors sa bite que je commence à sucer avec entrain. Me passer d'une bite comme ça et surtout du mec qui est derrière, même pas en rêve ! Je travaille à lui faire monter la sève, il m'en faut un maximum. Je pense qu'il a compris mon manège car il se concentre au maximum pour résister à mes caresses et mes stimuli. Mais je sais que je vais gagner, je dégaine ma botte secrète : je lui agace le gland avec mes lèvres pendant que ma langue fouille son méat. Je l'entends pousser un gémissement accompagné d'un "Salope" auquel je réponds par un regard de catin en chaleur. Je sens que son corps se tend et soudain les vannes s'ouvrent. Mon homme lâche sa semence par jets puissants que je conserve dans ma bouche. Une fois qu'il a terminé et que j'ai bien récupéré toute sa production, j'en oins le plug qui ainsi va pouvoir pénétrer en douceur dans ma chatte.
Franck me regarde et me dit :
-
Tu vois, gamin, c'est pour des raisons comme celle-là que je te trouve si exceptionnel et que je tiens à toi.
-
Est-ce que je peux te poser deux questions ?
-
Je t'écoute.
-
Pourquoi m'appelles-tu toujours gamin ? Et sais-tu dire je t'aime ?
-
Parce que tu es jeune, que je t'aime un peu comme un papa, I n c e s t ueux certes, mais un papa quand même et parce que ça te va bien. Pour la seconde question, je ne sais pas je n'ai pas encore essayé. Zou, on file au camion, on a de la route à faire aujourd'hui, pas le temps de batifoler et ce soir dodo. Ce n'est pas tous les jours dimanche.
Ce matin, le réveil a sonné tôt. Franck m'a envoyé chercher deux cafés à la station et nous avons pris la route rapidement. Nous devons arriver avant 9 heures pour décharger. En professionnel prévoyant, Franck a pris une marge confortable et nous arrivons bien avance devant l'entrepôt dont les portes sont encore closes.
Nous attendons donc l'ouverture et notre tour en discutant. Franck me donne des consignes à suivre pour donner au plus vite les documents de transit et les divers bordereaux à faire signer. Je l'écoute avec attention. Je n'ai pas encore bien compris l'utilité de toute cette paperasse mais Rome ne s'est pas faite en un jour.
Lorsque le camion est enfin à quai, une nuée de chariots élévateurs commence sa noria pour vider le camion pendant que je me dirige vers les bureaux.
A mon retour, Franck est en train de fermer les portes du camion. Il contrôle les documents que je lui tends et me fait signe de monter à bord. Une fois installés, il range tous les papiers et repars en direction de l'autoroute.
-
Et bien, ça ne traine pas, lui dis-je.
-
Non, c'est pour ça que je suis content que tu ais été là. Tu m'as fait gagner un temps précieux avec les formalités administratives.
-
Bon on peut aller prendre un vrai petit-déj maintenant ?
-
Oui et une bonne douche, je n'aime pas trainer dans mon odeur de la veille.
-
Pourtant c'est assez excitant …
-
Quand on est au lit oui, pas quand je conduis.
-
Je te comprends. Tu comptes t'arrêter où ?
-
Ecoutes nous retournons vers la société et il y a une aire sympa avec une cafétéria à 15 mn d'ici, ça te va ?
-
C'est toi le chef et c'est toi qui conduis…
-
Cool alors en route.
Notre route se poursuit de manière paisible, j'ai faim et hâte que nous arrivions. Dès que le camion est garé, je me précipite à la cafétéria avec derrière moi un Franck hilare qui me traite de doberman. C'est vrai que je me sens de taille à engouffrer un repas complet pourtant il n'est que 10 heures et demie. Nous commandons deux bonnes rations que nous dégustons tranquillement.
Une fois repus, nous nous dirigeons vers la caisse de la station pour demander la clé des douches. Le jeune homme sur place nous indique qu'une nouvelle installation à l'usage exclusif des routiers est en service sur la seconde moitié de l'aire. Donc nous nous y rendons.
A notre arrivée, Franck avise le camion d'Adrien et lui passe un appel sur la CB. Adrien répond et lui demande s'il a un moment pour discuter d'un problème avec lui. Franck répond qu'il le rejoindra à son bahut après avoir pris sa douche. Adrien me lance un "grosse bise Marc" et coupe la communication. Nous quittons la cabine et nous dirigeons vers le bloc sanitaire. La douche est libre et spacieuse. Nous y prenons place. Franck et moi partageons nos ablutions et après un baiser rapide, Franck s'éclipse pour rejoindre et voir de quoi il retourne. Je termine ma toilette et me rase correctement et après avoir rangé nos affaires de toilettes, je m'apprête à rejoindre le camion.
Je débloque le loquet et aussitôt je suis projeté en arrière. La porte s'ouvre et face à moi je vois le gros porc de samedi.
-
Comme on se retrouve salope. Tu vas me payer ce que ton connard de mec m'a fait subir.
-
Ca ne va pas non ? laissez-moi partir.
-
Ta gueule connasse. Je vais m'amuser un peu avec toi ensuite je te pèterai ta petite gueule d'ange à tel point que ta mère ne te reconnaitra pas.
Je me mets à gueuler. Il me coince par terre et m'arrache mon short. En voyant le plug, il pousse un grognement. Il s'en saisi et me le retire sans douceur du cul. Je hurle de douleur. Je l'entends défaire sa braguette et il me pénètre avec une réelle volonté de me faire mal. Heureusement que le plug m'a bien ouvert et que mon cul est bien graissé.
Je suis à plat ventre par terre et je subis les assauts d'un connard qui heureusement est un éjaculateur précoce. Malgré tout, le temps me semble long. Quand je sens qu'il a fini, j'essaye de me dégager mais ce salaud est bien plus fort que moi et il commence à m'envoyer des coups de poings dans les côtes et un coup de genou dans les couilles. Je suis plié en deux par terre. Je pleure. Cet enfoiré rigole. Il me lance une torgnole qui m'éclate la lèvre et sort tranquillement de la douche.
Je suis par terre, je pleure, j'ai perdu la notion du temps. J'entends Franck qui m'appelle. J'arrive entre deux S a n g lots à articuler "Ici, dans la douche". La porte s'ouvre livrant le passage à Franck et Adrien.
-
Bordel de m e r d e , qu'est-ce qu'il s'est passé ? demande Adrien.
-
Marc, gamin qu'est-ce qui t'arrive ?
-
C'est le mec de samedi ...
-
Quoi l'autre gros con ?
-
Oui, il m'a v i o l é et il m'a tabassé …
-
C'est qui ce mec Franck ? demande Adrien.
-
Un éjaculateur précoce qui l'a déjà agressé samedi. Je pensais lui avoir passé l'envie de recommencer. Putain c'est de ma faute …
-
Non, c'est moi j'aurais dû faire attention.
-
Ce n'est pas bientôt fini vous deux. Il n'y a qu'un seul fautif et c'est ce mec. Qu'est ce que tu sais de lui Franck ?
-
C'est un routier, un gros porc qui roule dans un Scania vert.
-
Reste avec Marc. Je file sur le parking.
Franck me tient dans ses bras. Il m'aide à me relever et me rapproche du lavabo pour que je puisse me rincer la figure. La porte s'ouvre et un homme inconnu rentre et demande :
-
Qu'est-ce qui se passe là-dedans ?
-
Ferme la porte s'il te plait !
-
C'est toi Franck.
-
Oui c'est moi.
-
Alors lui c'est Marc. Putain c'est quoi ce bordel ?
-
Un connard l'a v i o l é.
D'un seul coup, je suis pris d'un v i o l ent haut-le-cœur et je vomis tout mon petit déjeuner dans le lavabo. Franck est affolé. Il me soutient. Ses gestes sont doux et tendres mais à sa respiration, j'entends qu'il est furieux. J'entends Adrien qui nous rejoint. Il nous explique que le Scania a quitté le parking il y a quelques minutes. L'autre homme présent s'exclame alors :
-
Un scania vert ?
-
Oui, dit Adrien, tu le connais ?
-
Bob, un gros con prétentieux. Je le savais idiot mais pas dangereux.
-
Ben, tu vois le résultat.
-
On va le coincer, dit l'inconnu. Je vais lancer quelques appels à la CB, je pense qu'on va le loger rapidement.
Sur ces paroles, il s'éloigne. Franck me soutient toujours, il demande à Adrien de ramasser nos affaires et de mettre une serviette sur mes épaules. Je m'appuie sur le bras de mon homme alors que nous nous dirigeons vers le camion. A l'extérieur, un attroupement s'est formé. Je ne connais aucun de ces hommes pourtant je lis sur leur visage un mélange de compassion et de colère. L'homme qui était présent dans la douche avec nous lance à la cantonade que le scania a été repéré et que plusieurs collègues le surveillent. La colère gronde dans ce groupe, c'est palpable. Tous ces hommes ne sont pas homos mais aucun d'entre eux n'est prêt à accepter une tel geste.
Très rapidement deux groupes se forment. D'un coté ceux qui ne peuvent pas rouler, temps de repos oblige, de l'autre ceux qui peuvent d'ores et déjà repartir. Des fréquences sont échangées, de mécaniques mises en route, des équipes réunies. Globalement la chasse est lancée.
Franck vient de m'installer dans la couchette. J'ai mal aux côtes. Il prend une compresse qu'il humidifie et me la passe sur le front. Je vois à ces yeux, qu'il a pleuré. Il me fait un pauvre sourire auquel je réponds parce qui doit ressembler à une grimace. Il me propose d'aller à l'hôpital. Je refuse. Il me prend dans ses bras et m'embrasse tendrement. Nous restons ainsi blottis l'un contre l'autre durant de longues minutes. Lorsque la CB nous tire de notre torpeur :
-
Franck, tu me copies ?
-
Oui Adrien. Je t'écoute.
-
Ok Franck, on l'a arraisonné. On est sur l'aire de l'arbre penché coté poids lourds. Tu as le choix soit tu nous laisses faire et on le punit, soit vous venez avec Marc.
Franck se tourne vers moi et me demande ce que je veux faire. Je lui réponds que je veux y aller. Il attr a p e le micro et dit :
-
Marc veut venir, on arrive. Reste couché mon bébé. On y sera vite c'est à moins de 100 kilomètres.
-
Comment tu m'as appelé ? mon bébé ?
-
Chut, la douleur te fait délirer, reposes toi. Je te réveille en arrivant.
Je m'allonge en souriant. A quelque chose malheur est bon finalement. Je me laisse bercer par le ronronnement de la machine. C'est la décélération qui me tire de ma somnolence. Je demande si nous sommes arrivés ; Franck me répond par l'affirmative. Le camion va se garer et une fois le moteur coupé. Franck m'aide à me lever et à descendre. Mes côtes et mon visage me font un mal de chien. Adrien s'avance vers nous. Il me regarde et dit :
-
le salaud, il t'a bien amoché quand même…
-
Où est-il ? demande Franck.
Le ton de sa voix me fait peur. Je pose ma main sur son bras et lui demande de me laisser faire, après tout la victime c'est moi. Nous approchons d'un groupe d'hommes dont quelques uns tiennent des battes de baseball. Au centre, à genou et à poil, il y a le fameux Robert. Il a l'air beaucoup moins fier que quand j'étais seul face à lui. Il regarde Franck et lui crache :
- Tout ça, c'est de ta faute, enfoiré, tu m'as v i o l é.
Avant que Franck ait pu répondre, je lui lance :
- Si c'est de sa faute, alors pourquoi est-ce moi qui me suis fait tabasser ?
(silence gêné)
-
Alors expliques-moi !
-
Oui expliques nous ça Bob. Marc, il t'a fait quoi ? A part te prouver que tu baises comme un lapin ? (éclats de rires)
-
Regardes Bob, dis-je en baissant mon short et en lui montrant ma cage. Tu sais ce que c'est ?
-
Oui ça empêche de bander.
-
Effectivement, moi je la porte pour faire plaisir à Franck et parce qu'avec je prends du plaisir à me faire prendre. Toi tu as un problème : dès que tu jouis tu deviens v i o l ent. Ah c'est vrai, tu ne leur as pas dit que c'est la deuxième fois que tu m'agresses. (réactions indignées autour de nous). Et c'est pour ça que Franck t'a corrigé une première fois. (Réactions d'approbation). Alors je vais faire quelque chose pour toi, je vais te donner ma cage, comme cela tu ne pourras plus jouir et tu n'agresseras plus personne. (Rires). Mais comme je veux être sûr que tu ne la retireras pas, au lieu de sécuriser le verrou avec un cadenas, on va le souder. Franck, s'il te plait tu peux me retirer ma cage ?
-
Oui, gamin, ton idée est géniale. Je te rappelle quand même que ça vaut cher une cage comme ça.
-
Bob va se faire un plaisir de nous la rembourser, après tout, c'est pour son bien.
-
Vous êtes cinglés bandes de pédales. Et vous les mecs, vous allez les laisser faire ?
-
Ecoutes Bob, dit alors le mec que j'ai vu dans la douche, ça fait un bail que je te connais et que je sais que tu es une enclume.
-
De quoi ?
-
Oui, Bob, une enclume, le seul moyen de te faire raisonner c'est de te cogner dessus. Ce gamin a plus de jugeote que nous tous réunis, moi j'avais envie de t'arracher les couilles pour t'empêcher de nuire. Alors non seulement, on va te poser cette cage et la souder, mais de plus on va diffuser auprès de tous les collègues ce que tu as fait et qu'ils peuvent à n'importe quel moment vérifier que tu la portes encore. Si jamais, pour une raison X ou Y tu venais à dér a p e r, je me ferais un plaisir d'appeler ton patron pour lui expliquer ton cas. Tu as compris ?
-
Oui, j'ai compris.
-
Fais gaffe Bob, personne ne plaisante. On aurait du intervenir plus tôt, ça aurait évité à Marc de souffrir à cause de tes conneries.
Franck me tends la cage en me disant : "à toi l'honneur". Je m'approche de Bob, fermement maintenu par quatre mecs et la lui pose. Un gars arrive avec un poste à souder et rapidement fait un point au niveau de la fermeture. Il regarde son travail et dit :
- Tu as les poils roussis mais ne t'inquiète pas ça repousse. (Rires).
Un homme me tend deux billets de 50 euros prélevés dans le portefeuille de Bob et me précise que le surplus est pour le "precium doloris". Je rejoins Franck et Adrien. Ce dernier m'embrasse et me dit :
- Tu as eu une idée géniale, Marc, tu es très fort. Venez, tous les deux, je vous invite à bouffer.
Ok, dit Franck, mais après on reprend la route. Demain on doit vider. Et il faut retrouver une autre cage, le gamin est tout nu, c'est indécent.
Nous roulons depuis une petite heure maintenant. Comme nous avons un objectif horaire pour livrer, hors de question de faire une pause avant. Je repense à la soirée que j'ai passée avec Franck et Adrien.
Tout a commencé par un bon repas, sympa entre potes. A notre retour aux camions, Adrien s'est montré assez pressant. Franck lui disait de reporter, que j'avais déjà eu une rude journée. Moi, je voyais ces deux mâles face à moi. Je me suis approché d'eux. Je leur ai mis la main au paquet à tous les deux en leur demandant de me faire oublier l'autre lapin et de me faire grimper au rideau. J'ai eu immédiatement toute leur attention. Franck m'a regardé et a dit :
-
Tu es sûr, gamin ?
-
Oh oui, je suis sûr, j'ai envie de me faire baiser par des vrais mecs. Vous êtes bien des vrais mecs ?
-
Franck, Amène cette salope à l'intérieur du camion, on va l'embrocher comme un goret.
-
Putain ouais, il le mérite.
J'ai été poussé à l'intérieur de la cabine. Mes fringues ont été virées et je me suis retrouvé à poil face à deux mâles en rut. Franck m'a dit que j'allais prendre cher. Il m'a fait mettre à genou et il a enfoncé son chibre dans ma gueule. Toujours aussi grosse sa bite, humm, j'adore ça. Comme je n'avais plus ma cage, machinalement, j'ai commencé à me branler. Adrien m'a demandé si j'étais autorisé à me toucher. Je n'ai pas eu le temps de répondre qu'une baffe a atterri sur ma joue.
-
Attr a p e -lui les mains Adrien !
-
Voilà c'est fait.
-
Regarde dans le vide poche à la tête de la couchette, il doit y avoir une paire de menottes …
-
Je les ai trouvées.
-
Ok, attache-lui les mains dans le dos. Toi, gamin, t'as intérêt à aimer la bite parce que tu vas en bouffer crois moi.
Là, je les avais bien chauffés. Je salivais grave autour de la bite de Franck quand j'ai vu se pointer celle d'Adrien, toute aussi belle et toute aussi raide. Deux belles queues, juste pour moi, j'étais gâté, mais ça voulait dire aussi qu'il allait falloir assurer. Ca n'était pas des minets en face.
Je passais d'une bite à l'autre au gré de leurs envies. Je ne les suçais pas, ils me limaient la gueule comme Franck l'avait fait lors de notre première rencontre. Plusieurs fois je manquais d'air et je voyais le sourire sadique de mes deux b o u r r e a u x. Mais dès qu'ils me laissaient un peu d'air, c'était moi qui leur lançais des regards de pute langoureuse et affamée. Les remarques de leur part n'étaient pas spécialement tendres, j'ai eu droit à tout depuis bouffeuse de bite à sac à foutre. Ils m'expliquaient en détail comment ils allaient me défoncer la chatte et m'engrosser.
Franck a récupéré son flacon de popper's et m'en a donné une rasade à sniffer. Putain, je grimpais grave. J'ai commencé à onduler du cul pour bien montrer que j'étais en chaleur. Adrien a dit :
Il est à point.
Pas encore, il va réclamer crois moi. Laisse le grimper encore un peu.
Je gémissais et je couinais comme une chienne. Je réclamais mon mâle et ma dose. Franck m'a demandé si je voulais me faire mettre. J'ai fait oui de la tête. Il m'a dit : "A tout prix ?". Comme une conne, j'ai fait oui. Ils m'ont alors attrapé et comme le premier soir, je me suis retrouvé sur la couchette les pattes en l'air et la chatte offerte. Pour que je sois moins gêné, Franck a positionné mes bras au dessus de ma tête. Adrien a retiré le plug de mon cul. Putain cette impression de vide super désagréable. Je réclamais de la bite : "baisez-moi bordel". Franck me regardait, l'air toujours aussi sadique, il attrapa ma bite et commença à me branler. Pendant ce temps, Adrien commençait à me travailler les tétons.
-
Putain qu'est ce que tu fais Franck, occupe toi de ma chatte.
-
Du calme, petite pute, on n'est pas aux pièces.
-Arrêtez bandes de tarlouzes et baisez-moi. Ouch !
Le cri, c'est parce que je venais de prendre une claque sur les couilles. Franck venait par ce geste m'expliquer que je devais rester poli et respectueux. A chaque fois qu'il sentait que j'étais sur le point de jouir, tous les deux lâchaient l'affaire et me regardaient souffrir en gueulant. Franck m'a alors expliqué qu'ils allaient me faire jouir et ensuite ils me défonceraient l'un après l'autre. J'ai dû changer de couleur, parce qu'il a ajouté : "méfie-toi de ce que tu me demandes, parce que des fois je te le donne".
Juste après ça, ils se sont déchainés sur ma bite et mes seins. J'avais beau tout faire pour résister, la bataille était perdue d'avance. Je me suis mis à jouir en gueulant comme un putois. Putain, que c'était bon.
-
Tu as bien joui salope ? Bien, maintenant il faut payer.
-
Non, Franck, s'il te plait, ne fais pas ça …
-
Quand on veut jouer les salopes faut assumer gamin.
-
Non les mecs, déconnez pas. Attendez juste un peu soyez sympas quoi …
-
Des clous gamins.
Il a donné un putain de coup de rein, j'ai vraiment cru qu'il m'embrochait. J'ai gueulé comme un goret. Franck me traitait de tous les noms, là c'était de la baise hard, zéro tendresse, j'étais un trou. Adrien, par compassion, m'a donné un peu de popper's tout en me glissant à l'oreille qu'il attendait son tour pour me faire payer mon insolence. Ca pour payer, je payais et le prix fort encore. La bite de Franck était en train de me ravager le cul. Je ne sais pas combien de temps ça a duré mais j'ai accueilli sa jouissance comme une délivrance. Il s'est retiré et immédiatement Adrien a pris sa place. J'ai demandé grâce, le temps de pouvoir souffler un peu. Tous les deux se sont regardés, puis se sont tournés vers moi et Adrien a dit en f o r ç a nt sa virilité en moi : "Non". Oh bordel être une pute n'est pas de tout repos. Je réfléchirai maintenant avant de chauffer mon mâle, surtout s'il est accompagné. J'étais en train prendre la plus cuisante leçon de ma vie. Et contrairement à la première fois, je n'ai pas eu d'orgasme anal. Franck l'encourageait à me défoncer et moi j'essayais de retrouver mon souffle. Cette impression d'être juste une poupée au service du plaisir d'un mâle est à la fois fascinante et terrifiante. Quand enfin je l'ai senti se répandre en moi, j'ai eu la sensation d'être comblé. Pour tout dire, je l'ai même remercié de m'avoir rempli.
Je suis encore dans mon souvenir quand Franck me signale que nous allons arriver. Il me demande à quoi je pense. La lueur dans mon regard le renseigne et le fait sourire et il me dit que ce n'était qu'une première fois, il y en aura d'autres. La question que je me pose : dois-je être inquiet ?
Le déchargement-rechargement se fait rapidement. Quand nous repartons, Franck m'explique que nous déposerons ce soir le camion à sa boite et que la prochaine nuit se fera chez lui.
Ca y est le camion est garé. Les clés sont au clou. Nous sommes passés voir Alain, le frère de Franck. Et nous sommes en train de transférer les affaires dans le coffre de sa voiture. Je prends place sur le siège passager quand Franck me demande :
-
Dis donc, tu as bien ton permis de conduire ?
-
Oui bien sûr.
-
Ok tu prends le volant alors, jusqu'ici il n'y a que moi qui ai conduit.
-
Comme tu veux.
Je m'installe au volant et démarre le moteur. Franck me met en garde contre les excès de vitesse. Je réponds "Oui papa" et me prends aussi sec une claque derrière la tête. Nous quittons l'entreprise et Franck me guide au travers des rues jusqu'à proximité de la gare où il me demande de me garer.
-
Tu habites ici ?
-
Pas du tout, mais on a une course à faire.
-
Ah ?
-
Tu te souviens qu'il te manque un accessoire important ?
-
La cage ?
-
Exactement.
-
Euh ? On ne peut pas s'en passer ?
-
Peux-tu rester sans te branler ?
-
Non.
-
Ben voilà tu as la réponse.
-
Ok, Ok.
Nous quittons le véhicule et marchons jusqu'à un sex-shop dans lequel Franck pénètre. Je le suis. A l'intérieur, l'ambiance est feutrée et peu lumineuse, propice à l'épanouissement de la sensualité. Nous sommes accueillis par le vendeur, un homme d'une quarantaine d'année plutôt bien fait de sa personne, cheveux très courts poivre et sel, bien bâti, un peu de ventre mais sans plus, et une énorme bosse dans le pantalon. Manifestement, il connait bien Franck :
-
Salut Franck, ça fait un bail qu'on ne t'a pas vu, comment vas-tu ?
-
Salut Greg, ça va bien. Tu sais avec mon boulot.
-
Oui, je me doute. Tu es accompagné, c'est qui le petit mignon ?
-
Il s'appelle Marc et c'est pour lui que je viens.
-
Explique-moi ça.
-
J'ai besoin d'une cage pour lui.
-
Ah, il a les mains qui ne tiennent pas en place ?
Vous allez le croire ou pas, je suis en train de passer par toutes les nuances de rouges, jusqu'au rouge pivoine. La honte de ma vie, ces deux hommes sont en train d'évoquer dans un magasin, même si c'est un sex-shop, mon comportement sexuel.
-
C'est exactement ça, je veux qu'il se concentre sur autre chose.
-
Je ne t'en avais pas vendue une il y a quelques temps ?
-
Si, mais c'est une autre histoire. Bref, qu'est ce que tu peux me proposer de confortable et d'efficace ?
Greg ouvre de grands yeux et me regarde :
-
Marc, qu'est ce que tu lui as fait ?
-
Pardon ?
-
C'est bien la première fois que je vois Franck s'occuper du confort d'une salope.
-
Je peux t’assurer que Marc est très différent.
-
Alors je veux tester ça !
-
On peut repasser ce soir, pendant une petite heure.
-
Super, venez avec moi, je vous montre ce qu’il y a de mieux en matière de CB. Le dernier modèle que j’ai reçu, c’est celui-là le "Birdlocked NEO". Il est en silicone et coûte 120 €. Tu veux l'essayer ?
-
Je n'ai pas les moyens de m'offrir ça, dis-je.
-
Le prix ne doit pas être ton problème, je m'en occupe, réplique Franck.
-
Ok, je vais l'essayer.
Je regarde autour de moi à la recherche, d'une cabine. Greg rigole en me disant de l'essayer sur place. Et je me retrouve dans un sex-shop en train de baisser mon pantalon, sous lequel je n'ai pas de sous-vêtement, et de me faire tripoter par un mec que je ne connais pas qui m'enfile une cage de chasteté.
-
Le modèle standard te va comme un gant, si j'ose dire…
-
Tu la trouve comment par rapport à la précédente ? , me demande Franck.
-
Elle est vraiment mieux, c'est vrai.
-
Ok, emballé. On la prend. Tu me dis combien je te dois, Greg ?
-
Ecoute, viens ce soir avec Marc, faites-moi un joli show, laisse Marc s'amuser avec moi et on sera quitte.
-
Ca te dit, gamin ?
-
On fera comme tu veux, mais monsieur a l'air d'avoir une forte personnalité à laquelle j'aimerai rendre hommage.
-
Bien dit, gamin. Ok on revient vers 21:00 mais pas plus d'une heure, demain il faut bosser.
-
Pas de soucis, à toute.
Nous quittons la boutique, moi à nouveau en cage. Très rapidement, nous sommes rendus chez Franck. Nous déchargeons la voiture. A peine arrivés à l'intérieur de l'appartement, Franck se fout à poil et me demande d'en faire autant. Il m'explique que, chez lui, il vit nu et ne s'habille que pour recevoir du monde ou sortir. Je trouve cela sympa. Il me fait ensuite visiter son appartement, petit mais sympa. Il lui ressemble, c'est un le logement de quelqu'un qui a les moyens, meublé avec goût, on s'y sent à l'aise de suite.
Franck m'entraine dans la salle de bain et nous prenons une douche ensemble. Ce salop profite que j'ai la cage pour m'exciter à m o r t , il me fait les seins, me doigte, m'embrasse. C'est super d'être à sa merci.
La douche prend fin. Je vois Franck qui s'écroule dans le canapé. Il est 17 heures. Il me demande de le réveiller à 18 heures. Je vais lui faire une bise et le laisser se reposer.
Une heure plus tard, Franck se réveille seul sans intervention de ma part. Je suis dans la cuisine. Je l'entends arriver. Il me dit qu'il est temps de ranger les affaires et d'en prendre des propres. Je lui explique que je me suis débrouillé avec les fringues et les draps, que la machine sera bientôt terminée et enfin que j'allais voir pour nous faire quelque chose à manger.
- Mais tu es un vrai petit homme d'intérieur toi !
J- 'aime que les choses soient rangées et puis je ne savais pas quoi faire en t'attendant.
-
Tu as très bien fait. Pour manger ce soir regarde dans le congélateur et prends ce qui te fait envie.
-
Tu ne cuisines pas ?
-
Bof, tu sais c'est pas mon truc et puis quand tu es seul, tu es moins motivé pour cuisiner.
-
C'est vrai. Ok pour ce soir, je m'occupe du repas. Il faut combien de temps pour retourner voir Greg ?
-
D'ici au sex-shop, à pied, il faut quinze minutes.
-
Ok, je m'occupe de tout pendant que tu nous sers l'apéro.
Un vrai petit couple. Nos avons pris notre repas en tête à tête en rigolant. Puis dès que nous avons été prêts, nous nous sommes dirigés vers le sex-shop. Dès notre arrivée, Greg nous entraine vers une porte derrière la caisse. Nous nous retrouvons dans une pièce aux murs noirs équipée d'un sling entouré par trois caméras. Sur un des coté un grand miroir donne l'impression que la pièce est deux fois plus grande. Greg nous explique que le miroir est sans tain et que des spectateurs vont prendre place derrière, que les caméras vont filmer toute la séance qui sera ensuite montée en film porno. Comme c'est mon premier film, Greg me demande si je veux une cagoule pour préserver mon anonymat. Je regarde Franck qui me fait "oui" de la tête. J'obtempère et enfile la cagoule après m'être déshabillé.
Je suis à présent aveugle, la sensation n'est pas agréable. Je suis sans défense. Je dois entièrement faire confiance à Franck et à Greg. Ils me guident vers le sling et m'aident à m'installer dessus. Je sens des bracelets de cuirs se refermer sur mes poignets et mes chevilles. C'est excitant et flippant à la fois. Franck se penche à mon oreille et me demande si je veux quelque chose pour me détendre comme lors du plan sur le parking. Je hoche la tête en signe d'assentiment. Il me glisse alors une paille dans la bouche et j'avale le liquide légèrement sucré.
Très vite, une sensation de bien-être m'envahit. Je sens qu'on commence à jouer avec mon plug et je gémis. Greg s'exclame :
-
Tu aimes ça salope.
-
Oh oui ! Je suis en chaleur là, j'ai besoin d'un male.
-
Ne t'inquiète pas, on va être deux à s'occuper de toi.
Je passe ma langue sur mes lèvres. Comme je vois rien, j'essaye juste au bruit de deviner ce qui se passe autour de moi. Quelqu'un me bascule la tête en arrière et présente sa bite devant ma bouche. Sans hésiter je la gobe. Ce n'est pas celle de Franck, je connais la bite de celui que je considère comme mon homme. Elle est moins large mais plus longue. Je le sens progresser dans ma bouche poussant chaque fois le gland plus loin.
Dans un même temps, Franck continue à jouer avec mon plug et finit par le retirer, je râle de dépit de sentir mon cul vide. Greg se marre au dessus de moi et lui dit de m'enculer vite sinon je vais prendre froid. Mon homme ne se fait pas prier et me défonce. Ce que voyant, Greg déclare :
-
Oh putain, la salope !
-
Je t'avais prévenu, il est différent.
-
Je suis en train de lui faire entrer ma bite bien au fond de la gorge. Il se laisse faire et il apprécie en plus.
-
Oui et encore c'est que le début, tu n'as pas testé sa chatte.
-
Je ne demande que ça.
-
Viens, on échange.
Les deux se retirent en même temps, je gueule, j'ai besoin de bite et plus vite que ça. Je ne le vois pas mais j'imagine bien Franck en train de sourire devant la mine éberluée de Greg en train de dire que je suis un affamé. Je sens la bite de Greg me pénétrer. Je pousse un grognement de satisfaction vite étouffé par la bite de Franck. Je suis embroché et c'est super bon. Ce qui est encore meilleur c'est que je suis attaché, à leur merci, je ne peux me soustraire à leurs assauts. Et j'en subis des assauts. Greg semble mettre un point d'honneur à vouloir me ravager le cul, en réalité il ne fait que m'exciter d'avantage. J'en profite pour jouer avec mon sphincter sur sa bite et j'arrive ainsi à lui tirer des gémissements.
Je sens des pinces se refermer sur mes seins. Ce n'était pas prévu ça, mais l'inspiration du moment c'est ce qu'il y a de meilleur. Franck joue avec mes seins tout en me limant la gueule. Je sens une boule de chaleur se former dans mes reins, je sais que je vais jouir. Mes mains s'accrochent aux chaines du sling. Franck remarque mon manège et prévient Greg qu'il doit se préparer à un festival. Greg redouble d'ardeur et soudain je pars. Mon corps entier se tend comme une corde d'arc. Je jouis. Franck s'est retiré de ma bouche, jouis sur mon visage et je hurle mon plaisir. Greg en profite pour envoyer la purée et bien la tasser au fond de ma chatte. Franck toujours prévenant m'accompagne dans la descente en me roulant une pelle et en partageant ainsi le goût de sa semence.
Nous sommes tous les trois couverts de sueur. Avant de me détacher, Franck remet le plug en place, m'arrachant ainsi un dernier gémissement. Puis après avoir arrêté les caméras, Greg me retire la cagoule et me roule à son tour une super pelle.
-
T'as assuré grave, Marc ! On remet ça quand tu veux. Je pense qu'il y a des spectateurs qui paieraient cher pour un moment avec toi.
-
On verra ça une autre fois, dit Franck.
-
Pensez-y en tout cas je suis largement remboursé de la cage, pas de soucis. Et au fait, Franck, tu as raison, il est extraordinaire. Merci à vous deux.
Putain de réveil, c'est dur d'émerger ce matin. A coté de moi, Franck ne semble pas avoir les mêmes soucis. Il jailli du lit tel le diable de sa boite. Manifestement, il est en forme de bon matin, sa virilité ne laisse aucun doute à ce sujet. Je le regarde faire le tour du lit, il ouvre les volets en grand et vire la couette. Franck me regarde et dit :
-
Debout, marmotte, il fait grand jour.
-
S'il te plait, encore un peu …
-
Allez, si tu ne te lèves pas tout seul c'est moi qui te sors du lit.
-
Putain t'es dur.
-
Oui et tu aimes ça quand je suis dur.
-
Pas comme ça …
En disant cela, je me trémousse sur le lit. Franck lance la main vers moi, s'empare de ma bite et de mes couilles et commence à tirer. Si je n'étais pas complètement réveillé, maintenant c'est le cas. Je pousse un cri :
-
Ouch! Ca fait mal, lâche-moi.
-
Je t'avais prévenu non ?
-
Oui mais arrête s'il te plait, je me lève tout de suite.
-
Très bien. Vas faire ta toilette pendant que je fais le café.
-
Houla, c'est qu'il ne rigole pas le Franck le matin. Il y a intérêt à filer droit. Je fais ma toilette, m'assure que je suis bien rasé de partout et propre en profondeur. Je remets mon plug en place. C'est dingue comment ce bout de plastique est devenu une part de moi-même. Quand je ne le porte pas, il me manque. La seule chose qui puisse combler le vide c'est une bite et de préférence celle de Franck.
Je sors de la salle de bain. Franck est dans la cuisine en train de prendre son petit-déjeuner. Il m'invite à m'assoir et à manger. Il se rend dans la salle de bain. Personnellement je préfère quand on fait notre toilette ensemble. Je range la cuisine, vais faire la chambre. Rapidement nous sommes prêts à partir et je me retrouve au volant de la voiture direction le camion.
Une fois tout installé à bord, Franck pose sa main sur ma jambe et me dit :
-
Tu as bien bossé, gamin. Tu as pris des initiatives, j'ai apprécié. Il faut juste te motiver un peu le matin.
-
Oui, ça va. Je m'étirais un peu …
-
Non, tu flemmardais. Et quand je dis debout, c'est …
-
…Debout, crois bien que j'ai compris. J'ai encore mal aux couilles.
-
Et arrête d'être insolent sinon je t'attache sur la couchette avec le gode vibrant dans la chatte.
-
Euh ? Non chef, pas maintenant s'il te plait.
-
Bien. On a de la route à faire. On sera de retour samedi matin.
Le trajet commence, les kilomètres d'autoroutes défilent. Franck me demande de jeter un coup d'œil dans son rétroviseur de temps en temps. En effet, on voit tout ce qui se passe dans les voitures qui nous doublent. Régulièrement, des hommes s'exhibent ou exhibent leurs femmes à la vue des routiers, juste pour le plaisir ou dans le but de provoquer une baise. Franck me raconte qu'il s'est fait d'excellents coups comme ça. Le meilleur étant un père et son fils : il a enculé le fils pendant que ce dernier suçait son père. Dans ma cage, j'avais du mal à me contenir.
Je lui demandais tout à trac qu'est-ce que c'était qu'il m'avait donné comme produit les deux soirs. Du GHB, une D r o g u e à manipuler avec précautions et en faibles quantités. En effet, elle endort ou elle rend malade si elle est mal dosée. En revanche, une petite dose détend et permet de faire sauter les inhibitions. Quand je lui ai demandé s'il avait déjà utilisé des D r o g u e s plus fortes, il me répond que oui mais qu'il fait extrêmement attention car son métier est incompatible avec l'usage de tels produits. Je lui déclare alors :
-
J'aimerais bien essayer de tels produits de la coke ou du cannabis.
-
Il faut tout essayer, gamin, mais en étant conscient des risques. La coke peut te rendre accroc très vite et ce sont des produits chers et pas f o r c é ment aisés à obtenir.
-
J'ai quand même envie d'essayer …
-
Ok, on verra ça, je ne te promets rien pour de suite mais plus tard pourquoi pas.
-
Merci.
-
Au fait, il y a une question que je voulais te poser depuis longtemps.
-
Laquelle ?
-
T'es séropo ?
-
Oui, sinon je ne ferai pas remplir comme ça.
-
Je m'en doutais, moi aussi. Tu te fais suivre ?
-
Pas correctement.
-
Tu devrais, c'est important.
-
Tu leur dis pas aux mecs que tu es séropo avant de les baiser ?
-
Non pourquoi ? Moi c'est seulement nokpote, à prendre ou à laisser. Je ne v i o l e personne. Celui qui accepte le nokpote sait à quoi il s'expose. Et puis entre nous, même si être séropo n'est pas de tout repos, c'est moins dur aujourd'hui qu'il y a vingt ans.
-
Et ça t'excite de parler de plombe ?
-
Avec les mecs branchés oui, sinon je m'en passe. Ca m'est déjà arrivé de défoncer des mecs qui voulaient que je leur dise quand j'étais en train de les pourrir, des vrais bâtards.
-
Qu'est-ce que t'appelle un bâtard ?
-
Toi tu es une salope, tu aimes la bite mais tu peux vivre normalement. Le bâtard est totalement accroc au sexe, il est capable des pires bassesses pour avoir de la bite, de s'humilier ou de renoncer complètement à sa liberté. Il est généralement séropo et il appelle la plombe de ses vœux.
-
Je ne vois pas trop la différence avec moi sauf que je n'appelle pas la plombe. Elle est là et je fais avec.
-
Je peux t'assurer une chose, si t'étais une bâtard tu ne serais pas dans ce camion. Je t'aurais laissé sur le parking où nous nous sommes rencontrés. Tout à l'heure, on s'arrêtera sur un parking et tu verras de quoi je veux parler.
Notre conversation continue, sur ce thème jusqu'au repas de midi que nous prenons rapidement dans une cafétéria. Nous y croisons Yvan et Jérôme. Nous prenons le temps de boire un café. Yvan entraine Franck pour parler boulot. J'en profite pour mieux faire connaissance avec Jérôme. Il m'apprend qu'il a 22 ans donc quasi le même âge que moi. Ca fait un an qu'il est avec Yvan et qu'ils sont inséparables. Je lui demande :
-
Tes parents en pensent quoi ?
-
Je n'en sais rien, quand j'ai eu 18 ans mon père m'a dit qu'il ne voulait pas de pédale chez lui et il m'a foutu dehors.
-
Ta mère n'a rien dit ?
-
La salope qui vit avec lui n'est pas ma mère, ma mère est m o r t e quand j'étais minot. Alors elle était bien contente de me voir dégager le terrain.
-
Comment t'as fait ?
-
Comme j'ai pu, j'ai fait la manche, j'ai sucé des bites pour gagner un peu de fric ou j'ai échangé mon cul contre un toi pour dormir la nuit et un douche. Je peux t'assurer qu'il y a des fois où j'ai voulu mourir.
-
Dur, je te plains. T'as du tomber sur des vicelards et des tordus.
-
Plutôt oui, il y en a même eu un qui a voulu que je suce son chien.
-
Ouah et tu l'as fait ?
-
Je t'explique, ça faisait trois jours que je bouffais quasiment rien et que j'étais crade. Ca caillait grave dehors alors quand un mec te propose un toit et une douche chaude même pour une nuit, tu ravales ta fierté et tu t'exécutes. Je ne peux pas dire que j'ai aimé mais ce soir là, j'ai dormi au chaud dans un lit et j'ai mangé à ma faim.
-
Tu n'allais pas dans des foyers ?
-
Là-bas, c'était pire que la rue. Un petit jeune de 20 ans qui se pointe, autant jeter une pucelle à une bande de pervers. La première fois, ils m'ont tous v i o l é, même le responsable. Autant te dire que je n'y retournais que contraint et f o r c é . Heureusement, j'ai rencontré Yvan. Il a l'air d'un gros ours mais en réalité c'est une crème et il est fou de moi et moi de lui. C'est lui qui m'a obligé à me soigner pour le SIDA.
-
Toi aussi, t'es séropo ?
-
Avec la vie que j'ai menée difficile d'y échapper. Le plus dur c'est que le gars qui m'a plombé m'a regardé dans les yeux en éjaculant la m o r t en moi et ça se voyait qu'il y prenait du plaisir.
-
Ouais, pas cool ça.
-
Comme je t'ai dit, quand tu veux bouffer, tu te laisses faire. Mais bon c'est de l'histoire ancienne tout ça, maintenant j'ai mon nounours qui veille sur moi. Et toi, avec Franck.
-
Ben, je ne sais pas vraiment ce qu'il pense …
-
Pourtant c'est clair, il est raide dingue de toi.
-
Tu crois ?
-
Non, j'en suis sûr.
-
Alors les gosses on fait des pâtés de sable, demande Yvan.
-
Non, non, on n'a pas trouvé la plage, lui répond Jérôme.
-
Bon, on file au plaisir les gars.
Je les embrasse tous les deux et Franck et moi reprenons aussi notre route.
Durant toute l'après-midi, la dernière phrase de Jérôme a tournée dans ma tête : "Pourtant, il est raide dingue de toi". J'aurais aimé pouvoir en discuter avec Franck mais je ne savais pas par quel bout attaquer la discussion. Aussi, avons-nous parlé de tout et de rien tout au long des kilomètres qui défilaient.
Nous avons fait une pause douche sur une aire équipée mais contrairement à notre habitude, nous avons repris la route pour nous diriger vers une aire "glauque à souhait" aux dires de Franck. Il voulait me montrer une des faces les plus sombres du sexe. Je lui ai dit que je pensais avoir déjà vu pas mal de choses. Il n'en doutait pas mais toute expérience est bonne à prendre.
Nous arrivons donc sur une aire qui me rappelle celle du Bordelot, où j'ai rencontré Franck. Elle lui ressemble et en même temps l'atmosphère est très différente. Ici, ça fait plus zone, l'éclairage est quasi nul, les parkings sont plus petits, il n'y a pas d'aire de pique-nique ou d'aire de jeux pour les e n f a n t s. Non, pas que les aires de jeux soient utiles pour la baise le soir, je ne suis pas pervers à ce point là, mais cela donne une coté rassurant à l'endroit.
Franck m'explique que cette aire fait partie des plus anciennes de l'autoroute. Un jour certainement elle sera refaite et perdra son statut de baisodrome.
Nous descendons du camion et nous enfonçons dans un bosquet. Franck me demande de ne pas le lâcher d'une semelle. Je ne pense pas être particulièrement trouillard mais l'endroit n'a rien de rassurant. En avançant sur le sentier à peine éclairé par la lune, nous voyons de part et d'autres des ombres qui s'affairent. Tout se passe sans bruit ou avec des sons étouffés. Sur notre droite, il semble y avoir un groupe. Franck se dirige vers lui en me tenant par la main.
A notre arrivée, le groupe s'écarte de lui-même comme pour nous intégrer. Il y a là, outre nous, une demi-douzaine de mecs qui entourent un jeune à poil en train de se faire enfiler par les deux bouts. Certains des spectateurs ont la bite à l'air, manifestement ils attendent leur tour. Le jeune qui sert de trou n'a pas l'air à la fête, l'obscurité ne permet pas de voir son visage mais les gémissements et les cris qu'ils poussent ne sont pas tous dus au plaisir. L'homme qui l'encule donne de puissants coups de rein sans se préoccuper de son partenaire. De la même façon, celui qui se fait sucer oblige de la même façon le passif à suffoquer et cherche par tous les moyens à enfoncer sa bite au fond de sa gorge. J'entends Franck demander :
-
Il est là depuis longtemps ?
-
Ca doit faire un bon moment oui. D'ailleurs si tu veux le baiser, faut voir avec lui et ça coute deux euros pour le défoncer et un euro pour le faire sucer.
En disant cela, il désigne un gars un peu à l'écart. Le type ressemble à un gorille mais en moins aimable. Il tient, à la main, une bourse qui à l'air bien fourni. Franck s'approche de lui et engage la conversation.
-
Salut Rénald.
-
Franck, vieil escroc, comment vas-tu ?
-
Bien et toi. Je vois que tu as mis un bâtard au taf.
-
Oui, il gagne pas mal mais il n'est pas très enthousiaste. Qui c'est le mignon qui t'accompagne ?
-
Marc, je l'ai en stage pour une semaine.
-
Tu veux que je lui fasse faire de la pratique ?
-
Non, répond Franck en rigolant, je veux pouvoir toucher les bords quand je l'encule.
J'ai envie de répondre mais Franck me serre le coude et je comprends qu'il vaut mieux que je la ferme. Franck reprends :
-
Et lui ça fait longtemps qu'il taffe pour toi ?
-
Ca fait quatre, cinq mois maintenant. C'est un junkie que j'ai ramassé dans les chiottes d'un bar à Lyon. Il était raide défoncé. Je l'ai mis au vert à la ferme pendant un moment le temps de le désintoxiquer et de l'habituer à la bite.
-
Il n'est pas PD ?
-
Ca, j'en sais rien et, tu me connais, je m'en fous. Pour moi, c'est un bout de viande à faire taffer. De toute façon, s'il veut bouffer il n'a pas le choix. En tout cas une chose est sure, quand je l'ai défoncé la première fois il était bien serré. Il doit l'être beaucoup moins maintenant.
Durant toute la discussion, des hommes se sont approchés pour mettre leur obole dans la bourse et pouvoir profiter de la pute à disposition. Est-ce que Rénald est un salop ? Je ne sais pas, ce dont je suis sûr c'est que je ne voudrais pas tomber entre ses pattes. Maintenant regardons les choses en face, grâce à lui, le bâtard à l'œuvre a un toit sur la tête, ne se D r o g u e plus et bouffe tous les jours à sa faim. Rénald n'est pas fou même si son bon cœur est mu par son portefeuille et sa perversité. Il garde toujours un œil sur la scène qui se déroule devant nous. Il intervient à un moment pour virer un mec qui veut couper la file et griller les autres. Vers 23 heures, il annonce que les grilles sont closes et qu'il ne prend plus de nouveau client. Franck lui demande
combien lui a rapporté la soirée, il répond environ une centaine d'euros. Il semble satisfait. Il propose ensuite à Franck de repasser dans une petite heure pour un spectacle peu ordinaire. Quand ce dernier lui demande de quoi il retourne, Rénald reste évasif.
Nous nous éloignons. Franck me prends par le cou et m'embrasse. Puis il déclare :
-
Tu vois, ici c'est un peu le coté obscur du sexe. C'est l'addiction. Rénald n'est pas plus un salop qu'un autre, il exploite un marché.
-
Quand même, tu crois que le mec qui passait à la casserole était volontaire.
-
Je n'en sais rien et crois moi tant qu'il ne montrera pas qu'il veut s'en sortir, je ne ferai pas le moindre geste vers lui. Nous sommes tous, quelque part, responsables de nos actes. Lui, c'est la came qui l'a conduit là mais personne ne l'a f o r c é à se camer. Si demain, il veut s'en sortir alors je l'aiderai mais je n'essayerai surement pas de faire son bonheur contre son gré.
-
C'est dur quand même.
Je reste pensif après les déclarations de Franck. Nous continuons notre tour. Plus loin, nous croisons deux hommes qui semblent franchement éméchés. L'un d'eux me désigne et dit à son copain :
-
Eh, regarde un anus frais.
-
Calme-toi, il faut demander au monsieur, s'il est disponible.
-
Non, pas dispo ce soir les gars, les prévient Franck.
-
C'est pas cool, j'ai encore les couilles pleines.
-
Viens on va aller se faire le gros routier…
-
OK au moins on ira dormir plus légers.
-
Je lance à Franck un regard interrogateur auquel il répond par un regard d'incompréhension et de fait nous emboitons le pas aux deux ivrognes. Les cris et gémissements du passif, nous avertissent qu'une action est en cours avant de la voir. Le spectacle que nous découvrons est assez impressionnant.
C'est en effet ce vieux Bob que nous retrouvons dans le rôle du passif. Il est à plat ventre sur une table de camping, le cul à l'air en train de se faire besogner sans concession par un mâle manifestement bien monté. Bob encaisse du sévère. Le mec qui lui tape dans le cul n'a aucun scrupule. A tel point que quand il jouit, il lui dit : "voilà bâtard, maintenant t'es bien engrossé et plombé." Et il ajoute : "Allez les gars, à qui le tour ? Je le mets à dispo pour la nuit. Cette chienne a été mise en cage de manière définitive parce que c'est un v i o l eur alors défoulez vous."
Je suis presque choqué de voir ça. Je sais bien que ce mec m'a agressé mais je trouve la punition trop dure. Je me serre contre Franck qui me murmure à l'oreille : "Calme-toi, ce n'est pas de ta faute mais de la sienne. Rien ne l'a f o r c é à te v i o l er, il ne fait que payer les conséquences de ses actes."
Je ne peux empêcher mes larmes de couler. Devant nous, les deux soudards vont péniblement v i o l er Bob. Le pauvre morfle mais les deux vont se vider les couilles en le ramonant comme la dernière des catins. Un des deux termine en lui shootant dans les couilles. Le pauvre diable beugle et du coup prend une beigne et reçoit l'ordre de la boucler.
Ce matin, le réveil a été difficile, comme après une cuite avec une bonne gueule de bois. Je suis complètement stone. Notre arrêt à la station service pour notre douche matinale quotidienne et le petit déjeuner n'a pas réussi à me faire sortir de ma torpeur. Je reste prostré sur mon siège.
Quand le camion démarre, je me prépare à une longue route en solitaire. Pourtant arrivés au bout du parking, nous arrêtons à nouveau. Sans un mot, Franck tire les rideaux de la cabine puis me prend par la main et m'entraine vers la couchette. Quand je me couche, il m'a retiré tous mes vêtements et mon plug.
Il est penché au dessus de moi et ses mains caressent mon corps. J'ai envie de l'attirer contre moi mais doucement et tendrement, il me repousse. Il m'oblige à rester totalement passif sous ses caresses.
Contre ma volonté, des larmes montent des S a n g lots se forment dans ma gorge. La pression est trop forte et les vannes cèdent. Je pleure, je S a n g lote sous les douces caresses d'un homme qui hier a entrouvert pour moi les portes de l'enfer. Je le déteste d'avoir fait ça, d'avoir à tout jamais banni mon innocence et ma candeur. Et pourtant c'est ce même homme dont j'accepte la douceur aujourd'hui, celui qui embrasse et baise chaque centimètre carré de ma peau, qui me prend dans se bras pour me consoler.
Mes bras se nouent autour de son cou, quand sa bouche se pose sur la mienne et que sa langue f o r c e le barrage de mes lèvres, je l'accueille avec fièvre et bonheur. Je lui rends son baiser avec fougue et je me laisse aller sans retenue aucune. Quand sa main trouve mon anus, que ses doigts commencent à me caresser doucement et à me pénétrer alors je sais que je lui appartiens. Je veux le lui dire, le lui crier mais dès qu'il sent que je veux parler ses lèvres se soudent sur les miennes et la fougue du baiser qu'il me donne me laisse sans souffle et pantelant, obligé que je suis de reconstituer mes f o r c e s.
Depuis une semaine, Franck m'a souvent baisé, tringlé, défoncé mais aujourd'hui à cette minute même, il me fait l'amour ou plutôt non, il me fait l'Amour. Il me redonne confiance en mon corps, je ne pensais pas avoir autant de zones érogènes et pourtant le moindre de ses frôlements m'arrache un gémissement.
L'enfer d'hier est loin, aujourd'hui je contemple les portes du paradis. Je ne sais pas les ouvrir mais Franck va les ouvrir pour moi. Enfin, il me donne accès à son corps, je peux à mon tour embrasser, baiser, lécher, m'enivrer de son odeur de mâle. Je m'attarde sur sa poitrine velue et douce.
Lentement, délicatement, nous changeons de position. Franck est assis sur le bord de la couchette et je suis assis sur ses genoux. Entre nos deux corps, se dresse fière et arrogante sa virilité. Elle est belle et douce et je la veux en moi. Je veux la sentir m'investir, triompher de mes défenses et déverser dans mon ventre cette liqueur que j'ai eu tant de plaisir à gouter. Je repousse Franck et me hisse pour présenter son gland devant ma chatte. Et quand enfin mon sphincter se rend er cède sous la pression, la porte du paradis s'ouvre. Franck me regarde et sourit. Je me laisse glisser le long de cette colonne de chair raide comme la justice et douce comme la soie. Et quand enfin il est au plus profond de moi, je laisse échapper un soupir de soulagement et de bonheur.
Je ne bouge plus les mains de Franck me caressent et me maintiennent, je le regarde des larmes continuent de rouler sur mes joues mais c'est à présent le bonheur qui les motivent. Pas un mot ne sort de ma bouche mais mes lèvres articulent distinctement : "Je t'aime".
Franck relève son torse. Nous sommes face à face. Nos lèvres se rejoignent et nos langues se croisent. Je sens le bassin de mon amant s'activer, je sais qu'il va reprendre à présent sa position de mâle dominant et c'est bien celle que je préfère. Il me dépose avec douceur sur le dos et commence à me limer lentement. Je le sens aller et venir en moi. Je sens vivre en moi cette autre partie de moi trop souvent absente et qui, quand elle m'abandonne, laisse un vide qui ne peut être que partiellement comblé par le plug. Là, je suis complet et comblé.
Maintenant je parle, plus rien ne peut me faire taire, je t'aime Franck et je veux être à toi et partager avec toi tous les bons et les mauvais moments de cette vie. Il me regarde, il me sourit, je ne savais pas qu'il était aussi beau. Jusqu'à présent j'étais aveugle et sourd. A présent, j'entends et je vois. La lumière de ses yeux efface la pénombre de la cabine et quand enfin, il se rend et libère en moi son flot de sève, qu'il me dit "moi aussi, je t'aime, gamin", alors les portes sont enfin ouvertes et je vois mon paradis sur son visage rayonnant.
Ca sonne. Qu'est ce qui sonne ainsi ? Franck se lève et attr a p e son téléphone.
-
Allo ?
-
…
-
Non, tout va bien, pas de problème Alain ne t'inquiète pas. Un coup de mou ce matin et comme j'ai un peu de marge, j'en ai profité pour récupérer un peu.
-
…
-
Oui, Marc est avec moi.
-
…
-
Tu ne crois pas si bien dire.
-
…
-
A demain, grand frère.
Franck raccroche et me regarde. Devant mon regard interrogateur, il m'explique que le camion est équipé d'un GPS et quand il est immobile pendant un temps trop long une alarme arrive à l'entreprise. Il est vrai que nous venons de faire une pause de quatre heures.
Il s'assoit sur le bord de la couchette, il caresse mon visage. J'attr a p e sa main et je l'embrasse. Je suis bien et je le lui dis. Il me répond que lui aussi et qu'il n'a pas l'intention de me redéposer chez moi demain. Il dépose un baiser sur mes lèvres et me dit :
-
Avec le temps que j'ai mis à te trouver, Marc, je n'ai pas l'intention de te laisser repartir.
-
Pourtant nous ne sommes pas toujours d'accord !
-
Oui mais je pense à cette tirade d'Arletty dans "Hôtel du nord": "Par terre on se dispute, mais au lit on s'explique et sur l'oreiller on se comprend". Alors on finira toujours par se comprendre. Je t'aime Marc.
-
Je t'aime Franck.
Une semaine en camion - Epilogue
Cela fait maintenant dix ans que nous nous sommes rencontrés Franck et moi. Le lendemain, quand nous avons ramené le camion, Nous sommes allés voir Alain. Franck lui a expliqué la situation et il s'est tourné vers moi, m'a collé deux bises sur les joues en me souhaitant la bienvenue dans la famille. Il en fut de même pour tous les autres membres, je n'avais pas seulement trouvé un compagnon mais une nouvelle famille. Je suis devenu en une seule soirée fils, gendre, beau frère, tonton, j'en avais presque le vertige.
Quelques mois plus tard, Franck et moi nous sommes mariés. Ce sont ses parents qui ont insisté, depuis quand ils parlent de nous, ils disent "nos garçons".
Franck a insisté pour que je reprenne mes études, je n'étais pas très chaud mais bon, il ne m'a pas vraiment laissé le choix. J'ai passé un diplôme de commerce et depuis je travaille avec Alain, il a un caractère d'ours mais il m'adore.
Je suis reparti sur la route de temps en temps avec Franck et j'ai recroisé les personnages dont je vous ai parlé lors de cette aventure. Peut-être qu'un jour, je laisserai Pascal m'incarner à nouveau pour vous raconter ces histoires.
A présent, Franck roule moins. En effet depuis, cinq ans nous sommes les heureux papas de deux adorables petits diables : Pierre et Morgane. Oui, des jumeaux nés d'une PMA avec un couple d'amies lesbiennes et dont nous avons la garde partagée. Nul besoin de dire que nous avons du coup abandonné le petit appartement de Franck pour nous acheter une grande maison.
Voilà tout est dit où presque. Franck et moi avons trouvé le bonheur et de fait notre histoire s'arrête ici car c'est bien connu, les gens heureux n'ont pas d'histoire.
FIN
Pascal
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